L’été dernier un parlementaire a adressé une question à la ministre de l’écologie, visant à légaliser les réductions de débit. Le projet de réponse a été présenté aux membres du Comité national de l’eau (CNE), ce dont se félicite la CLCV (association nationale de défense des consommateurs et usagers). Ayant pris connaissance de la teneur de la question posée, du projet de réponse et des réactions de la FNCCR et des industriels de l’eau, elle rappelle sa conception du droit à l’eau et à l’assainissement, qui vaut aussi pour l’accès aux énergies.
La coordination Eau Bien Commun France s’est réunie à Lons le Saunier le 17 janvier 2016. Après ses précédentes rencontres à Saint-Martin d’Hères, à Lyon, à Marseille et à Montreuil, ses statuts ont été déposés à la préfecture de Bobigny en ce début d’année.
Mettre fin à un modèle d’agriculture industrielle qui pollue et coûte cher à notre société. Le Commissariat général au Développement durable, qui dépend du ministère de l’Écologie, a publié en décembre 2015 une étude intitulée : « Les pollutions par les engrais azotés et les produits phytosanitaires : coûts et solutions ». Ce travail lève le voile sur les pollutions engendrées, mais aussi les dépenses induites et bien souvent cachées de cette politique basée sur l’industrialisation de l’agriculture.
Pendant longtemps la reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement a été l’horizon des luttes menées par des associations, des ONG et des personnalités du monde entier. Danielle Mitterrand a pris une part importante dans ce combat dès la fin des années 1990. Avec la reconnaissance du droit à l’eau et à l’assainissement par l’Assemblée générale des Nations Unies, le 28 juillet 2010, c’est une nouvelle page qui s’est ouverte, celle de l’action pour rendre effectif ce droit pour tous et partout.
La justice a tranché : les réductions de débit d’eau pour impayés dans une résidence principale sont tout aussi illégales que les coupures d’eau.
Le 6 janvier 2016, le tribunal d’instance de Limoges a ordonné la réouverture du branchement en eau à un débit normal chez Madame R., sous astreinte de 100 euros par jour de retard. La SAUR est également condamnée à 3600 euros d’amendes, dont 2000€ au titre du préjudice moral.
Les temps changent: un appel de la fédération CGT des services publics, co-signé par différentes unions de l’organisation syndicale, en particulier celle de VEDIF, la filiale de Veolia dédiée au Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF), alerte les citoyens sur les dangers de la privatisation avec la création de la métropole du Grand Paris.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…