A la suite de la mobilisation stop méga-bassines qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, les organisations adressent une lettre ouverte aux élu·es de la République pour appeler à l’apaisement. Au vu des tensions générées par la crise de l’eau sur le territoire, un moratoire sur les bassines est indispensable pour recréer un dialogue démocratique.
Pour continuer de défendre un juste partage de l’eau, Les soulèvements de la terre et Bassines non merci appellent à une Traversée des Luttes de l’Eau, de la Venise verte à la lagune de Venise du 2 au 8 septembre 2024.
Une décision inédite du tribunal administratif de Poitiers réduit grandement le volume d’eau pompable pour remplir les mégabassines du Marais poitevin. Un camouflet pour les administrations locales, bien plus généreuses. Par Sylvain Lapoix.
Deux nouveaux projets de mégabassines sont à l’étude dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai. Par Sophie Chapelle.
Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne, s’inquiète de la volonté de l’État de passer en force dans la gestion de l’eau. Et ce, au détriment de la concertation locale et des préoccupations environnementales. Par Vincent Lucchese.
Nous n’oublions cependant pas que les agences de l’eau n’ont jamais tenu leurs promesses, ni en terme de pollueur-payeur, ni en terme de démocratie participative. Mais cela peut être encore pire, sans doute…
Alors que l’eau se raréfie partout dans le monde en raison des changements climatiques, Oxfam dénonce l’accaparement de l’eau par les multinationales dans un nouveau rapport intitulé « La soif du profit ». Les constats dressés par l’ONG sont accablants, mais les recommandations semblent faibles au vu de la gravité de la situation. Par exemple, faut-il réguler les minéraliers, vraiment ? Ou plutôt faire disparaître l’embouteillage? On peut regretter aussi que tout le volet de l’accaparement des services publics de production et de distribution d’eau par des multinationales soit oublié. A remarquer l’apparition d’une nouvelle et intéressante notion : l’hydro-colonialisme! Teaser, présentation et lien vers le rapport.
Dans un éditorial, Le Monde dresse le constat de l’étendue des menaces qui pèsent l’eau et de l’absence de réaction politique et pire, d’un véritable déni de la part du gouvernement. Mais d’où vient une telle irresponsabilité politique? Nous avons notre petite idée sur la question…
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…