Alors que l’eau se raréfie partout dans le monde en raison des changements climatiques, Oxfam dénonce l’accaparement de l’eau par les multinationales dans un nouveau rapport intitulé « La soif du profit ». Les constats dressés par l’ONG sont accablants, mais les recommandations semblent faibles au vu de la gravité de la situation. Par exemple, faut-il réguler les minéraliers, vraiment ? Ou plutôt faire disparaître l’embouteillage? On peut regretter aussi que tout le volet de l’accaparement des services publics de production et de distribution d’eau par des multinationales soit oublié. A remarquer l’apparition d’une nouvelle et intéressante notion : l’hydro-colonialisme! Teaser, présentation et lien vers le rapport.
Dans un éditorial, Le Monde dresse le constat de l’étendue des menaces qui pèsent l’eau et de l’absence de réaction politique et pire, d’un véritable déni de la part du gouvernement. Mais d’où vient une telle irresponsabilité politique? Nous avons notre petite idée sur la question…
Alors que le gouvernement a annoncé la mise en pause du plan Ecophyto, le président d’Eau de Paris et des acteurs de l’agriculture et de l’environnement appellent, dans cette tribune publiée dans « l’Obs », le président de la République à sanctuariser les aires d’alimentation de captage d’eau en y interdisant l’usage des pesticides.
Agriculteurs et opérateurs publics s’engagent dans la protection des ressources en eau et la transition vers un modèle agricole durable ! Voici des bons exemples dans toute la France.
Le 2 février est célébrée la journée mondiale des zones humides. Elle se déroule cette année dans un contexte inquiétant avec un premier ministre annonçant une pause dans leur cartographie: voir ci-dessous l’alerte d’Eau et rivières de Bretagne. Pourtant les zones humides jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes, rappelle un communiqué (voir ci-dessous) du Partenariat français pour l’eau (PFE) regroupant pouvoirs publics, associations et entreprises: nous suggérons de l’envoyer au premier ministre et aux ministres concernés (transition écologique et agriculture) qui ne semblent pas en avoir connaissance!
La FNCCR, association nationale regroupant plus de 600 collectivités en charge des services publics locaux de l’eau potable et de l’assainissement, demande au Gouvernement de soutenir activement le monde agricole dans sa transition et son adaptation au changement climatique, sans toutefois renoncer aux enjeux cruciaux de protection des zones de captage de l’eau potable. Voir aussi la déclaration de Dan Lert, président d’Eau de Paris et le dispositif mis en place par Eau de Paris pour accompagner les agriculteur.rice.s.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…