Deux nouveaux projets de mégabassines sont à l’étude dans le Puy-de-Dôme. 36 agriculteurs en bénéficieraient, pour la plupart adhérents de Limagrain, quatrième groupe semencier mondial. Une mobilisation est prévue le 11 mai. Par Sophie Chapelle.
Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne, s’inquiète de la volonté de l’État de passer en force dans la gestion de l’eau. Et ce, au détriment de la concertation locale et des préoccupations environnementales. Par Vincent Lucchese.
Nous n’oublions cependant pas que les agences de l’eau n’ont jamais tenu leurs promesses, ni en terme de pollueur-payeur, ni en terme de démocratie participative. Mais cela peut être encore pire, sans doute…
La justice a annulé les projets de quinze mégabassines en Nouvelle-Aquitaine. « Ça montre que les magistrats écoutent les scientifiques », se réjouissent un militant et un élu écologistes. Par Hortense Chauvin dans Reporterre.
Le convoi de l’eau est arrivé à Paris au pied de la Tour Eiffel le samedi 26 août. La Coordination EAU Île-de-France a exprimé à cette occasion son total soutien au magnifique mouvement contre les bassines. Diaporama général et diaporama d’un SOS réalisé avec la collaboration de la Cie l’Essoreuse. Lien vers un reportage de France Inter.
La préfète a refusé le moratoire sur les mégabassines, demandé par le Convoi de l’eau. Un refus symbolique d’une gestion de l’eau non démocratique. Cet article de Nicolas Celnik et Vincent Lucchese dans Reporterre pointe les limites du modèle français des agences de l’eau. Le « parlement de l’eau » a un rôle consultatif, les décisions appartiennent à l’Etat, via la préfète présidente du conseil d’administration de l’agence, épaulé par la FNSEA… Extraits ci-dessous et lien vers l’article complet. Un constat qui rejoint les critiques de la cour des comptes sur l’absence de participation des citoyen.ne.s et des parties prenantes à la gestion de l’eau (Lire ici).Continuer la lecture de Mégabassines : pourquoi il n’y a pas de moratoire→
La Cour des comptes a publié mi-juillet un rapport sur la gestion quantitative de l’eau. Plusieurs questions fondamentales sont pointées. Tout d’abord, l’évaluation des effets du changement climatique et l’adaptation à cette nouvelle réalité. Ensuite une organisation peu efficace de la gestion d’un bien commun, la faiblesse de la police de l’eau et de l’implication des citoyens. Puis la refonte de la redevance pour prélèvement d’eau qui « constitue une simple variable d’ajustement budgétaire – et non un outil de fiscalité environnementale ayant une influence sur les comportements ». Enfin à rebours des « solutions anciennes » (interconnexions et stockage) , « une stratégie déterminée de réduction des prélèvements et d’utilisation raisonnée de la ressource » est appelée. On avance!
Quelques extraits particulièrement éclairants et liens vers la synthèse et de le rapport intégral.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…