Pouvoirs alloués aux préfets sur la gestion locale de l’eau, délégué interministériel dédié, assurance récolte… Les conclusions du « Varenne de l’eau » confirment la reprise en main de la gestion de l’eau au profit de l’agriculture intensive. Par Magali Reinert (Reporterre).
Les conclusions du Varenne Agricole de l’Eau et du Changement climatique, rendues le 1er février, sont à l’image de cette concertation : une remise en cause du cadre des Assises de l’eau de 2019 et un recul politique en matière de politique de l’Eau et d’adaptation. Ce Varenne est passé à côté de nombreux enjeux, et soulève des inquiétudes sur la déstabilisation, sous prétexte de « l’accélérer » et de « l’enrichir », du cadre réglementaire de discussion sur la gestion quantitative de l’Eau. Alors que des solutions durables sont possibles, ce Varenne cherche à tout prix à adapter un modèle dépassé au regard des contraintes climatiques nouvelles. Par la Confédération Paysanne, la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique, France Nature Environnement, le Réseau Action Climat, l’UFC-Que Choisir.
Le 7 décembre 2020, l’eau entrait à la Bourse de Chicago, marquant la voie d’une financiarisation de cette ressource vitale. Un an après, jour pour jour, un rassemblement s’est tenu place de la Bourse, à Paris. Des rassemblements similaires ont eu lieu le même jour à Bruxelles, Rome, Montréal, Milan, etc. Initiée par l’Agora des habitants de la Terre, cette manifestation symbolique visait àlibérer l’eau de la bourse et de toute forme de marchandisation!
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…