A partir de 19h : accueil, vente-dédicace du livre « services publics délégués au privé : à qui profite le deal ? »
De 19h30 à 21h : conférence-débat avec Isabelle Jarjaille
Dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, les délégations de service public (DSP) sont nombreuses et sont synonymes de surfacturation pour les usagers, d’opacité de gestion, voire de corruption. Elles sont en perte de vitesse avec un important mouvement de retour en régie depuis plusieurs années. Pourquoi malgré tout, de nombreux élu-es continuent-ils à y recourir ? Cette question est au cœur du livre d’Isabelle Jarjaille, journaliste indépendante, qui enquête depuis plusieurs années sur un dispositif que l’on retrouve pour les autoroutes, les aéroports, le stationnement, etc. Partout le résultat est catastrophique pour l’intérêt général. Une réflexion incontournable pour approfondir le débat actuel sur l’avenir des services publics.
Où en sont les activistes de l’eau bien commun, un peu partout dans le monde? Quelles sont leurs priorités et leurs actions? C’est le thème de la première séance de l’Université populaire de l’eau bien commun à Paris, lancée par la Coordination Eau Île-de-France. RDV mardi 27 mars à partir de 19h au centre social de la Maison bleue, 24 avenue de la Porte Montmartre à Paris XVIIIe (métro porte de Saint Ouen ou porte de Clignancourt).
Interview avec Célia Blauel, adjointe – Environnement, développement durable, eau, politique des canaux et «plan climat énergie territorial» – et présidente d’Eau de Paris par Paula Torrente pour l’agence parisienne du climat. Publié le 08 mars 2018
Ebdo du 2 mars consacre un dossier à la « bataille pour l’eau de nos robinets » qui revient de façon détaillée sur le mouvement de retour à la gestion publique, notamment en Île-de-France. Le magazine fait cependant la part belle au souhait de M. Santini de voir à nouveau la compétence eau transférée, cette fois à la métropole. Ebdo évoque aussi les relations troubles entre certains élu-es et certaines entreprises, des dîners prestigieux offerts à l’occasion du salon des maires, au week-end découverte des vins pour les dirigeants du syndicat de l’assainissement, le SIAAP, voir ci-dessous. Mise en cause notamment Karina Kellner, ex-vice-présidente du SEDIF, qui a défendu bec et ongles, mais sans beaucoup de succès, l’adhésion de Plaine commune au SEDIF. Ceci explique-t-il cela?
Une étude de l’Inra sur l’agriculture urbaine montre que cultiver des légumes sur les toits peut permettre de produire des quantités égales au jardin potager, tout en retenant l’eau de pluie et en réduisant les déchets. L’expérience a été menée pendant deux ans sur les toits d’AgroParisTech à Paris.
Le projet défendu par le syndicat des eaux franciliennes (SEDIF) d’un « Grand Paris de l’eau » pour mutualiser les moyens de production d’eau potable en Ile-de-France, est un « grand projet inutile », a affirmé mercredi la Ville de Paris par la voix de Célia Blauel. adjointe chargée de l’eau (dépêche AFP ci-dessous). L’annonce de M Santini apparaît comme une diversion au moment où près de la moitié des villes des trois territoires Est Ensemble, Grand-Orly-Seine-Bièvre et Plaine commune souhaitent ne pas retourner au SEDIF. Le Parisien publie un entretien avec Christian Métairie, le Maire d’Arcueil, qui a choisi la gestion publique et donc la sortie du SEDIF (voir ci-dessous). Le SEDIF est chahuté avec la mise en place de la Métropole du Grand Paris, constate Économie Matin (voir ci-dessous).
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…