La régie publique de l’eau d’Est Ensemble sera opérationnelle à partir du 1er janvier 2024. Mais dès le 1er janvier 2023, les usagers d’Est Ensemble bénéficieront de tarifs sensiblement plus avantageux que ceux du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF). Le choix de la gestion publique porte ses premiers fruits.
Lire aussi une brève parue dans Echo d’Île-de-France du 23 décembre.
Le 7 décembre est l’anniversaire de l’entrée de l’eau à la Bourse de Chicago, en 2020. A cette occasion, citoyen.ne.s, associations et député.e. s se sont retrouvées devant l’Assemblée nationale à Paris. Des rassemblements similaires étaient organisés à Bruxelles, Montréal et Rome. Retour sur le rassemblement parisien. Dans un second temps, le soir, la Coordination EAU Île-de-France a organisé une conférence-débat sur la financiarisation de l’eau -compte-rendu à suivre. Par Maelis Biennait, bénévole en service civique dans notre association. Photos de Jean-Michel Sicot.
Lors de la réunion de la commission du développement durable, les député.e.s macronistes ont rejeté la proposition de loi présentée par Gabriel Amard, visant à garantir l’accès à l’eau potable par la gratuité des premiers mètres cubes d’eau vitaux. Une mesure à laquelle sont pourtant favorables 86% des Français.e.s! Lire ci-dessous la présentation de Gabriel Amard et télécharger le rapport complet. C’est un document informatif et pédagogique qui peut servir de base pour poursuivre l’action en faveur de l’accès à l’eau pour tou.te.s.
Les usagers domestiques vont payer cher la mise en place de l’osmose inverse basse pression (OIBP). Alors que le projet n’existe que sur le papier et qu’il ne verra peut-être jamais le jour, ses conséquences économiques se manifestent déjà. Lors de son dernier comité syndical, le 13 octobre, le SEDIF a voté une forte hausse des tarifs pour le 1er janvier 2023 : 21,5% pour la part qui lui revient dans la facture d’eau, 5,5% pour Veolia, soit au total +10,5 % pour la part eau de la facture qui passe ainsi de 1,33€/m3 à 1,47€/m3, pour une consommation annuelle de 120m3*. Voici un drôle de « service public » qui enfonce les usagers au lieu de les protéger en temps de crise.
Député.e.s et élu.e.s chargé.e.s de l’eau de plusieurs intercommunalités interpellent les ministres de la santé et de la transition écologique dans une lettre ouverte. La méthode de l’ordonnance, préférée par le gouvernement, au débat parlementaire est critiquée. Sur le fond, les propositions sont insuffisantes pour concrétiser le droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tou.te.s.
Le lundi 19 septembre, plusieurs acteurs de la société civile – associations et mouvements sociaux- et experts scientifiques et juridiques ont été auditionnés sur le droit à l’eau et à l’assainissement et à l’hygiène, à l’Assemblée Nationale. Ces auditions ont été organisées par le député du Rhône, Gabriel Amard. Par Maelis Biennait, volontaire en service civique à la Coordination EAU IDF.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…