Le Forum Social Mondial est un lieu de rencontres entre personnes du monde entier. L’occasion idéale pour organiser et coordonner la mobilisation autour de la conférence sur le climat COP21 qui se tiendra à Paris en décembre 2015.
Pendant deux jours, des centaines de personnes ont participé à des discussions sur les actions à mener pendant la COP21. Définir les temps forts, les messages à faire passer, les moyens les plus efficaces pour partager les informations… La société civile est mobilisée pour influer les négociations du nouvel accord sur le climat.
2015 est une année déterminante en termes de décisions sur le climat et le développement durable, et l’eau doit y trouver toute sa place. C’est dans cet esprit que France Libertés, la Coordination Eau Île-de-France, la Coalition Eau et d’autres partenaires lancent aujourd’hui les Rencontres « Eau, Planête et Peuples » au FSM : il s’agit de construire, ensemble, un plaidoyer sur l’eau.
Quatre ateliers sont organisés :
Atelier « Eau et Climat » – Face au changement climatique et à la multiplication des crises liées à l’eau, il est impératif de restaurer le cycle de l’eau avec des solutions d’adaptation et d’atténuation, en développant des alternatives locales ayant des effets plus globaux.
Atelier « Eau et Energie » – Les activités extractives menacent le droit à l’eau tandis que les citoyens sont exclus des processus de décision. L’émergence et le renforcement des mobilisations sociales sur la question de l’eau et de l’énergie est donc fondamental.
Atelier « Eau et Agriculture » – De quelle manière garantir l’accès à l’eau par les paysanneries du monde et comment contester les modèles d’agriculture irriguée capitaliste peu compatibles avec les impératifs de sécurité alimentaire, d’équité sociale et de durabilité environnementale?
Atelier « Eau et Droit » – Alors que le droit à l’eau potable a été reconnu comme un droit de l’Homme par les Nations Unies en 2010, tout l’enjeu réside aujourd’hui dans la réalisation effective de ce droit. Le rôle des citoyens dans ce cadre est essentiel, tant pour faire appliquer ce droit que pour améliorer sa mise en œuvre.
C’est dans la continuité de ces Rencontres « Eau, Planète et Peuples » qu’un espace dédié à l’eau, le « Pavillon Bleu » sera organisé durant la COP21. Mobilisons-nous pour que l’eau soit prise en compte dans les débats internationaux !
Dans son rapport annuel qu’elle a présenté le 11 février 2015, la Cour de comptes fait une analyse des nombreux (et importants) dysfonctionnements des Agences de l’eau, qu’elle a auditées pour la période de 2007 à 2013. D’une manière générale, si ce rapport n’apprend rien de nouveau, que les personnes impliquées dans la gestion de l’eau ne savent déjà, il fait par sa cohésion jaillir une vérité que d’aucuns voudraient nous cacher.
En 2013, ces agences ont collecté 2,2 milliards d’euros de redevances auprès des usagers et en ont distribué 1,9 (90,3 % des recettes) sous forme d’aides. C’est par exemple le cas lorsqu’une commune exécute des travaux de rénovation de son réseau d’assainissement eaux usées : elle reçoit alors une subvention (ou un prêt à taux zéro) de l’agence de l’eau dont elle dépend. Ces agences financent aussi des actions conduites par des industriels ou des agriculteurs (épuration des eaux, restauration et entretien des milieux aquatiques, etc.) On se rappelle à ce sujet comment l’agence Adour-Garonne avait subventionné le projet de barrage de Sivens !
Pour 2013, les usagers de l’eau paient l’essentiel (87 %) de la redevance qui alimente les recettes des agences, le solde étant payé par les industriels (7 %) et les agriculteurs (6 %). Selon les bassins, ces pourcentages varient, mais au contraire de ce que l’on pouvait attendre, plus vous polluez, moins vous payez. Ainsi, dans le bassin Rhin-Meuse, où l’activité industrielle a été particulièrement polluante, la contribution des entreprises baisse de 22 % à 11 % en 6 ans ! Dans les bassins Rhône-Méditerranée et Adour-Garonne où l’irrigation représente 70 % du prélèvement d’eau de surface, la redevance payée par les agriculteurs ne représente que 3 % du montant total des redevances ! Quant à l’agence de la Seine-Normandie, elle avait décidé un moment de faire peser 92 % de ses recettes sur les seuls usagers.
Plus on rentre dans le détail, plus la situation est ubuesque. En Loire-Bretagne, la part de la redevance acquittée par les agriculteurs ne s’élève qu’à 10 %, dont seulement 0,6 % pour l’élevage ! C’est pourtant dans cette région que l’on trouve les plus grandes concentrations d’animaux d’élevage rejetant quantité de nitrates, provoquant la prolifération des algues vertes. Au contraire de toute attente, la redevance payée par les éleveurs n’était que de 3 millions d’euros en 2013 alors que le seul coût du nettoyage des algues vertes sur le littoral était estimé au minimum à 30 millions d’euros par an.
Si les usagers domestiques apportent l’essentiel des recettes, ils sont, pour autant, sous-représentés au sein des organes dirigeants. Théoriquement, ils devraient représenter 40 % des membres des comités de bassin (+ 40 % pour les collectivités et 20 % l’État). Sauf que les industriels et les agriculteurs sont eux surreprésentés dans le collège des usagers. Par exemple, les « entreprises à caractère industriel et commercial » constituent plus de 40 % du collège des usagers dans les bassins Seine-Normandie, Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. D’une manière analogue, dans des bassins dans lesquels les pollutions d’origine agricole sont fortes (Adour-Garonne, Loire-Bretagne), le sous-collège « agriculture, pêche, aquaculture, batellerie et tourisme » représente plus du tiers du collège des usagers. Pour Seine-Normandie, les « vrais usagers », les consommateurs n’occupent que 9 % des sièges.
Enfin comment passer sous silence les nombreux conflits d’intérêts relevés dans l’attribution des aides qui, d’une manière générale, semble insuffisamment transparente. Il n’est pas rare de constater que certains membres des conseils d’administration (représentant des entreprises, des collectivités ou des associations) peuvent à la fois bénéficier de subventions (parfois très élevées) et siéger et voter dans les commissions qui attribuent ces aides !
Dans un communiqué paru la veille de la publication du rapport, la ministre Ségolène Royal prend les devants, soutient les recommandations de la Cour des comptes et annonce qu’elle a déjà décidé (lors de leur renouvellement) d’allouer plus de sièges aux représentants des associations (consommateurs et protection de la nature). Elle veut également améliorer la représentation de l’agriculture biologique. La prévention des conflits d’intérêts devrait aussi être renforcée par de nouvelles règles qui seront édictées avant l’été par décret.
En matière de confusion des genres, on a tous en mémoire la période (2005 à 2013) où André Santini, député-maire d’Issy-les-Moulineaux, président du syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF), présidait aussi le comité de bassin de l’agence de l’eau Seine-Normandie. Pour son élection à ce poste, il avait pu compter, sur le soutien des représentants de Veolia, Suez-Environnement, de la majorité des agriculteurs ainsi que de la FNSEA. Le SEDIF, le plus gros syndicat intercommunal de France (144 communes), ne venait-il pas de renouveler son contrat avec Veolia en 2010 ? Seriez-vous étonné d’apprendre que le vice-président de Santini au comité de bassin de l’agence de l’eau n’était autre que Paul-Louis Girardot, ancien directeur de Veolia toujours membre du conseil d’administration de cette société ? Il faut savoir rester entre soi.
Ce que la Cour des comptes ne dit pas dans cette affaire, c’est que l’État a su lui aussi ne pas respecter le fameux (contestable ?) principe : « l’eau paie l’eau » puisqu’il a mis les doigts dans le « pot de confiture » et a prélevé de l’argent dans les caisses des agences pour son propre usage. Ainsi pour l’année 2014, il a prélevé 210 millions d’euros et se propose de faire de même les 3 prochaines années (2015 à 2017) à hauteur de 175 millions !
La seule solution pour mettre fin à tous ces petits arrangements avec le diable, ce n’est pas d’introduire plus d’État (qui comme on le voit sait aussi transgresser les règles), mais plus de démocratie ! Pourquoi arrive-t-on toujours aux mêmes conclusions ?
Lors du Grenelle de l’environnement émerge l’idée d’une « réduction de moitié des usages des pesticides en accélérant la diffusion des méthodes alternatives ». Les services de l’État se mettent au travail et lancent en 2008 le plan décennal « Écophyto 2018 ». L’objectif était ambitieux puisqu’il devait généraliser les meilleures pratiques agricoles économes en pesticides, et réduire (d’ici 2018) de 50 % l’usage des pesticides au niveau national.
Dès le départ, un certain nombre de voix s’élèvent sur la nécessité, pour arriver à ce résultat, de changer la logique du système en place. Et d’expliquer que des mutations fondamentales s’imposent, par exemple, dans l’approche curative reposant sur les pesticides, plus encore dans la formation et l’encadrement de l’agriculture. Un changement de paradigme donc qui nécessite une réorientation des modes d’exploitation agricole comme l’abandon de la recherche des rendements maximums avec utilisation de variétés productives, la monoculture, les rotations de plus en plus courtes, les fertilisations azotées surabondantes, etc.
En décembre 2014, vient d’être publié le rapport des données 2013, important puisqu’il permet une vision à mi-parcours de l’efficacité du plan. Il faut se rendre à l’évidence, les résultats sont mauvais. Certes, en 2013, les conditions climatiques n’ont pas été terribles. Le printemps, exceptionnellement humide, a favorisé la prolifération de champignons, de limaces et mauvaises herbes. Ces conditions ont certainement favorisé le développement des parasites et donc l’utilisation de produits phytosanitaires. Mais ces raisons semblent insuffisantes : en 2012, malgré une pression parasitaire tout aussi élevée, l’indicateur de suivi du plan NODU avait baissé (– 6 %) pour la première fois. Plus grave, en moyenne triennale glissante, le NODU augmente de 5 % entre la période 2009-2010-2011 et la période 2011-2012-2013.
Pour ce qui est de l’impact sur l’eau, rien dans cette évaluation d’étape. Juste l’annonce de la construction en 2013 d’un indicateur d’évolution de la présence de ces produits et de leurs résidus dans les cours d’eau ! Il serait temps…
Devant l’échec de ce plan Écophyto 2018, le Premier ministre a confié en 2014 au député Dominique Potier une mission de réflexion sur les moyens de « donner un nouvel élan » à une politique qui pour l’instant repose uniquement sur les exemples vertueux et le bon vouloir des exploitants agricoles. Ce nouveau rapport a été remis en novembre 2014. Malheureusement, lui non plus ne comporte pas de mesures contraignantes.
Une fois de plus, on se rend bien compte que ce qui est, en jeu dans cette affaire c’est le poids des grandes entreprises chimiques et le mode productiviste de notre agriculture. Un autre système doit être mis en place pour protéger notre santé : c’est urgent.
Comment la forêt peut restaurer le cycle de l’eau et le climat : un exemple au cinéma dans Le Sel de la Terre de Wim Wenders et Juliano Salgado.
Par Daniel Hofnung le 29 novembre 2014,
La terre, saccagée et mise à mal, peut être belle à nouveau : le film de Wim Wenders et Juliano Ribeiro Salgado, Le Sel de la Terre, en montre un exemple réussi.
Avec le changement climatique, nous constatons la dégradation croissante de notre environnement : zones asséchées, événements climatiques violents, érosion des sols, inondations catastrophiques.
La solution couramment avancée pour lutter contre le changement climatique est la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Mais il existe d’autres leviers d’action, plus accessibles qui, agissant sur les effets du changement climatique ou ses causes, permettent aussi de reconstituer des écosystèmes. La solution apportée dans la vallée du rio Doce, au Brésil, montre le rôle des humains pour agir sur les phénomènes évoqués plus haut.
La déforestation intervient de manière majeure dans la désertification : elle est à la fois cause d’érosion des sols – avec la perte du couvert végétal – de réchauffement de la température (un arbre est un climatiseur naturel, par l’évapotranspiration des feuilles, il fait plus frais en forêt l’été) et de modification du cycle de l’eau (allant jusqu’à la disparition de sources, les racines des arbres favorisant l’infiltration de l’eau de pluie).
Dans le « le Sel de la terre », la première partie est consacrée au travail du père de Juliano Salgado, le photographe Sebastião Salgado, avec ses reportages photos de la condition humaine, toujours réalisés sur plusieurs années, dans quelques uns des pires épisodes de la deuxième moitié du dernier siècle. La vie de Salgado bascule après la mort de son père.
Ce dernier exploitait une grande ferme d’élevage dans l’état du Minas Gerais, dans la zone de l’ancienne forêt pluviale tropicale atlantique. La déforestation ainsi que l’exploitation d’une mine de fer avaient laissé dans cette région un paysage désolé, sans eau et un sol fortement érodé.
Sebastião fils rachète la ferme à sa famille et sa femme Lélia lui propose de se lancer dans la restauration la forêt. Dans ce but, ils créent l’ « Instituto Terra » en avril 1998 avec des partenaires.
Soixante pour cent des premier arbres plantés en décembre 1999 meurent, puis, pour les seconds, la perte est de quarante pour cent, mais Lélia et Sebastião persistent. Grâce à leur persévérance, la forêt s’est installée peu à peu, l’érosion a été stoppée par la végétation, puis la zone a connu une métamorphose remarquable : avec le retour des arbres, l’eau a coulé à nouveau, et des espèces animales risquant l’extinction ont trouvé refuge dans la nouvelle forêt.1
Au bout de 12 ans deux millions sept cent mille arbres ont été plantés, une forêt luxuriante couvre près de 7.000 ha, et alors que les sources étaient asséchées, huit sources naturelles coulent à nouveau : leur débit atteint 20 l/mn, même en période de sécheresse.
L’institut a formé et sensibilisé de nombreux enfants, développé des formations sur l’environnement et a créé un centre d’études sur la restauration des écosystèmes. Il forme des agriculteurs aux méthodes de restauration de la nature et à l’aide de la reforestation. Les agriculteurs environnants sont intéressés, car ils n’ont plus d’eau et des terres érodées : « sans eau, pas de plantations, pas de vie ». La plantation d’arbres fait revenir l’eau, les prairies desséchées sont restaurées, et les vaches donnent à nouveau du lait, procurant des revenus réguliers aux agriculteurs.
Le travail mené par l’Institut, selon eux, peut servir de base dans le monde entier : les grands problèmes qui se posent aujourd’hui sont ceux du climat et de l’eau. Or, leur expérience prouve que « nous créons l’eau et le climat par le moyen de la forêt ».
Voila un bel exemple d’initiative citoyenne pour faire face au changement climatique, un exemple de contrée qui était devenue aride par l’action de l’homme (déforestation, élevage extensif, mine de fer), qui est redevenue une forêt luxuriante par une autre action de l’homme, positive celle-ci.
Notre développement productiviste est synonyme d’écocide (disparition d’espèces vivantes). Ici, la restauration de la forêt a fait revenir plusieurs espèces animales menacées d’extinction, qui ont trouvé un refuge sûr dans cette forêt.
Oui, il existe des réponses positives au changement climatique. L’exemple brésilien de restauration de la forêt dans la vallée de la rivière Doce, les exemples en Slovaquie, au Rajasthan ou ailleurs2 le montrent : la restauration du cycle de l’eau est possible et elle a des résultats bien supérieurs à ce qu’on peut imaginer.
Ce ne sont pas les fausses solutions que proposent les conférences officielles : le marché carbone, les droits d’émission, les mécanismes de développement propre… uniquement accessible à des experts estampillés onusiens, qui résoudront le problème du réchauffement climatique, pas plus que les nouvelles méthodes comme le REED (Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation) ou la Climate Change Agriculture mené avec des solutions proposées par les multinationales3.
La seule réduction des émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas à agir sur le climat : ce sont des efforts combinés avec des actions ciblées sur différents écosystèmes qui permettront un réel impact ; une rupture avec le développement actuel, la création de nouveaux rapports entre l’homme et la nature, respectant celle-ci au lieu de la détruire et de l’asservir ; la restauration du cycle de l’eau, modifié partout par des aménagements destructeurs ou la croissance urbaine.
C’est la mise en œuvre, partout, d’alternatives écologiques au système actuel qui nous donne la perspective une belle planète, revivifiée, où il fera à nouveau bon vivre.
2 Voir l’article précédent de Daniel Hofnung « Restaurer le climat » sur son blog : https://blogs.attac.org/auteur/daniel-hofnung, et les autres références sur le site de l’Instituto Terra.
3 Voir « La Nature n’a pas de prix, les méprises de l’économie verte » ATTAC, Éd. les liens qui libèrent
TRIBUNE parue dans Libération le 28 octobre 2014. De jeunes opposants au barrage de Sivens s’interrogent sur la présence démesurée des forces de l’ordre.
14 octobre 2014, Communiqué de presse de Eau de Paris.
Célia Blauel, Présidente d’Eau de Paris, demande le retrait du projet de recherche d’hydrocarbure sur les aires d’alimentation de captage d’eau potable gérées par la régie municipale de la ville de Paris.
Dans le cadre de la consultation publique ouverte le 19 septembre 2014 par le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie sur les demandes de permis exclusif de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit permis de « Cezy » et de « Dicy », Eau de Paris alerte sur les risques majeurs de contamination des eaux que représente l’octroi de ces permis.
Une partie majeure du périmètre du « permis de Cézy » s’étend sur les aires d’alimentation de captages des sources dont Eau de Paris assure la gestion. Ces sources contribuent à l’alimentation en eau potable de la capitale et de communes de l’Yonne et nécessite une constante protection afin de les préserver de tout type de pollution.
La réalisation du projet de forage comme celui proposé par la société Bluebach Ressources, qui fait l’objet de cette consultation, aurait des effets désastreux sur la qualité de la ressource en eau. Le territoire visé est en effet un territoire stratégique pour Eau de Paris. Une partie des captages a été classée prioritaire au titre du Grenelle de l’environnement et des actions innovantes, comme le développement de l’agriculture biologique, y sont menées pour protéger durablement la ressource.
Pour Célia Blauel : « La responsabilité d’Eau de Paris est d’assurer un approvisionnement en eau potable de qualité à tous les Parisiens. C’est pourquoi je demande expressément à la Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie le retrait immédiat de ce projet et qu’aucune autorisation de travaux ne puisse être délivrée à l’avenir sur les aires d’alimentation de captage d’eau potable ».
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…