Notre région francilienne ne doit pas devenir la vitrine des entreprises de l’eau, au détriment d’une transition juste et sociale
Alors que s’ouvre le 20 avril un débat public sur l’eau potable en Île-de-France, organisé par la CNDP, le président du syndicat Eau du Sud Francilien Michel Bisson s’alarme des réponses technologiques d’un « capitalisme vert » qui privilégie des traitements de l’eau énergivores au détriment de solutions plus sobres et écologiques.
Les analyses critiques de Philippe Rio, maire PCF de Grigny, et Vice-président de Grand Paris Sud, de Gabriel Amard, député LFI-Nupes du Rhône, et Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association végétarienne de France, de Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles EELV, et Lisa Belluco, députée EELV-Nupes de la Vienne.
Le président de la république a présenté son « plan eau ». Rien de bien nouveau dans les mesures, parfois en retrait des Assises de l’eau de 2019, comme le note FNE. Au-delà des bonnes intentions, comme la sobriété, il y a beaucoup de flou sur leur concrétisation et de grands oublis : pas de sobriété en vue pour l’agriculture ou pour le nucléaire, par exemple. L’eau est devenue depuis plusieurs mois une préoccupation majeure de l’opinion : E. Macron a voulu montrer qu’il était dans le coup et sans doute aussi faire diversion à l’émotion et aux interrogations soulevées par la répression violente contre la mobilisation écologiste à Sainte Soline.
Article de Reporterre, analyses de France Nature Environnement et de France Eau Publique, entretien express avec JC Oliva dans Combat le média et le plan commun pour l’eau de Bassines, non merci, de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre.
Philippe Rio, le maire de Grigny, vante le modèle essonnien à l’ONU. Philippe Rio a participé à la Conférence des Nations Unies sur l’eau, qui s’est tenue du 22 au 24 mars à New York. L’occasion pour l’élu d’appeler à mettre fin aux profits des entreprises privées en créant un service public universel.
Le débat public sur l’eau potable en Île-de-France et, en particulier, sur le dispositif d’osmose inverse basse pression (OIBP) que souhaite mettre en place le SEDIF, se tiendra pendant trois mois, du 20 avril au 20 juillet 2023. En attendant la date d’ouverture officielle, une période de « pré-débat » est lancée avec la mise en ligne d’un questionnaire grand public.
La raréfaction de l’eau est aggravée par le réchauffement climatique et les prélèvements massifs. Présent à la conférence de l’ONU sur l’eau, à New York, Philippe Rio, maire de Grigny, plaide pour une gestion publique et durable de l’or bleu. Entretien réalisé par Marion d’Allard.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…