La Cour des comptes a publié mi-juillet un rapport sur la gestion quantitative de l’eau. Plusieurs questions fondamentales sont pointées. Tout d’abord, l’évaluation des effets du changement climatique et l’adaptation à cette nouvelle réalité. Ensuite une organisation peu efficace de la gestion d’un bien commun, la faiblesse de la police de l’eau et de l’implication des citoyens. Puis la refonte de la redevance pour prélèvement d’eau qui « constitue une simple variable d’ajustement budgétaire – et non un outil de fiscalité environnementale ayant une influence sur les comportements ». Enfin à rebours des « solutions anciennes » (interconnexions et stockage) , « une stratégie déterminée de réduction des prélèvements et d’utilisation raisonnée de la ressource » est appelée. On avance!
Quelques extraits particulièrement éclairants et liens vers la synthèse et de le rapport intégral.
L’engagement des Jeux olympiques 2024 de n’avoir aucun plastique à usage unique a déjà été abandonné. Des dérogations ont été demandées pour les athlètes, dans des Jeux où le distributeur exclusif de boissons sera Coca-Cola. Par Fabienne Loiseau.
Dans son cahier d’acteur, le mouvement patronal a émis un « avis négatif » sur le projet du SEDIF d’équiper ses usines d’un traitement basé sur l’osmose inverse.
Les présidents des collectivités constitutives du syndicat mixte fermé Eau du sud francilien publient le dossier « pour une maitrise publique des outils de production de l’eau potable » faisant le point de leurs objectifs et des négociations engagées avec le « nouveau Suez ». Ci-dessous l’éditorial des présidents et le dossier à télécharger
La Confédération Paysanne et le CETIM (Centre d’étude, de recherche et d’information sur les mécanismes à l’origine du maldéveloppement) saluent l’envoi par six rapporteurs des Nations Unies pour les droits humains d’une lettre au gouvernement français sur les méga-bassines.
AMORCE, association de collectivités et de leurs partenaires, réitère son appel auprès du gouvernement pour donner aux collectivités les moyens d’agir. Suite à la publication de l’étude de l’Anses en avril dernier identifiant la présence de résidus de pesticides dans certains captages d’eau potable, AMORCE a réalisé un état des lieux auprès de son réseau national de collectivités adhérentes, des polluants émergents détectés sur les captages de leurs territoires et des conséquences sur les services d’eau potable.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…