La Collectivité Eau du Bassin Rennais prend en charge la compétence eau, du captage au robinet, pour 75 communes du Bassin Rennais. Dix ans après la création de cette structure, la gestion de l’eau est devenue totalement publique et le bilan est concluant : prix maîtrisé, compétence et technicité renforcées, proximité et lisibilité vis-à-vis des usagers, rendement optimisé des réseaux et capacité prospective nouvelle. Par Claire Lelong
L’université Catholique Louvain Saint Louis à Bruxelles est la première à avoir obtenu le label Université bleue. Cet établissement a réalisé un travail remarquable avec des avancées concrètes pour le droit humain à l’eau: mise en place de 48 fontaines sur le campus, douches solidaires pour les sans-abris, etc. Une dynamique à découvrir dans la vidéo ci-dessous qui participe au concours des Good Wave Awards, un prix qui récompense les initiatives à impact positif en Belgique. N’hésitez pas à voter!
L’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, mise en service en 1973, restera-t-elle éternellement dans le giron de Veolia? La multinationale s’en considère comme propriétaire, une situation tout à fait anormale, puisque c’est un bien de retour qui aurait du revenir à la collectivité à la fin de la concession initiale. Pour tenter de pérenniser cette situation, Veolia et l’intercommunalité Marne et Gondoire et les deux syndicats SMAEP de Lagny et de l’Ouest Briard viennent de créer une société d’économie mixte. Les organismes publics auront UN administrateur, la belle affaire! Et cerise sur le gâteau, Veolia envisage de vendre cette usine vétuste, déjà payée par les usagers, à la SEM pour 35 millions d’euros. La question de la réappropriation publique de la production d’eau potable est plus que jamais posée, partout en Île-de-France. Lire ci-dessous l’article de La Marne.
La régie publique d’Est Ensemble formée par 9 communes de Seine-Saint-Denis est désormais alimentée à 29 % par de l’eau de l’opérateur parisien Eau de Paris. Lire le communiqué d’Eau Publique par Est Ensemble et d’Eau de Paris et un article publié dans Les Echos.
Un milliard d’euros, tel est l’investissement du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (Sedif) dans ses trois usines franciliennes pour mettre en œuvre son nouveau procédé de microfiltration par osmose inverse basse pression (OIPB). À Neuilly-sur-Marne, un pilote est à l’essai. Contexte. Par Charles Henry. Plusieurs extraits et notre commentaire.
Juste avant de partir, le gouvernement Bayrou a publié un arrêté sur les PFAS dans les eaux usées et un premier décret sur la loi PFAS adoptée en février. Les deux montrent le renoncement à toute action significative pour protéger la population et un mépris total de l’avis du public. L’application de la redevance sur les émissions de PFAS est reportée. Lire les explications détaillées de Générations futures.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…