Suite aux négociations menées avec Suez (analysées ici) et aux tergiversations de la multinationale, Grand Paris Sud prend l’initiative en votant à l’unanimité un tarif pivot pour l’achat d’eau en gros, applicable à partir du 1er janvier 2022. Une initiative qui pourrait faire des émules dans d’autres territoires en Île-de-France confrontés aux tarifs prohibitifs et injustifiés des producteurs d’eau. La communauté d’agglomération demande aussi la valeur nette comptable du Réseau interconnecté du Sud francilien (RISF) qui doit lui revenir prochainement. Ci-dessous les principaux extraits de la note de synthèse et du courrier adressé par le Président Bisson à Suez. Documents intégraux à télécharger.
Jacky Bortoli est Conseiller communautaire délégué en charge du cycle de l’eau de Grand Paris Sud et Conseiller municipal de Grigny. Il répond aux questions de notre association pour expliciter les enjeux des négociations entre les élu.e.s et Suez pour la réappropriation publique du réseau interconnecté du sud francilien (RISF).
Les collectivités Grand Paris Sud, Cœur d’Essonne, Val d’Yerres Val-de-Seine et Grand Orly Seine Bièvre, appuyées par le Conseil départemental de l’Essonne, s’adressent aux maires des villes desservies par le réseau interconnecté du sud francilien (RISF). Elles font le bilan de la captation réalisée par Suez sur le dos des usagers et les appellent à rejoindre l’initiative du syndicat mixte sous maîtrise publique. En exclusivité, nous révélons la boîte noire des négociations avec Suez, le compte-rendu de la réunion du 20 juillet 2021 entre Suez et les collectivités.
Les habitant.e.s de la Communauté d’agglomération de Paris-Saclay (CPS) ont de quoi être surpris.e.s, mécontent.e.s et inquiet.e.s ces derniers jours au sujet de leur eau potable et interrogatif.ve.s quant à l’engagement des élu.e.s de la CPS à assurer un service pérenne à un coût maîtrisé grâce à la propriété publique des moyens de production et de transport d’eau. Par les associations Aggl’Eau CPS, Eau publique Orge-Essonne et la Coordination EAU Île-de-France.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (SEDIF), continue à susciter de vives oppositions autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Philippe RIO, vice-président de Grand Paris Sud et maire de Grigny (récemment désigné meilleur maire du monde par la City Mayors Foundation à Londres), a adressé un courrier au préfet suite à l’enquête publique. Au nom de l’intérêt général, il demande à l’Etat de s’opposer à la réalisation de ce projet.
Les principaux ouvrages de production et transport d’eau traitée essentiels au service public de l’eau potable des grandes intercommunalités d’aujourd’hui se sont constitués au fil du temps autour des contrats d’affermage de chaque commune du sud francilien. Ils constituent ce que l’entreprise Suez appelle le « Réseau Interconnecté du Sud Francilien » (RISF). La création d’un nouveau syndicat vise à remplacer le monopôle privé de Suez. Ce modèle va permettre de baisser les tarifs pour les usagers et de répondre aux défis de la transition écologique.
Un communiqué de FrançoisDUROVRAY, Président du Conseil départemental de l’Essonne, Président de l’agglomération Val d’Yerres Val-de-Seine, MichelBISSON, Président de l’agglomération Grand Paris Sud et ÉricBRAIVE, Président de Cœur d’Essonne agglomération.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…