Depuis plusieurs années, des échanges ont lieu entre la multinationale et les élus du département autour de la propriété de l’usine d’eau potable de Morsang-sur-Seine et ses canalisations. Ils accusent l’entreprise d’un trop perçu de 400 millions d’euros. Par Nolwenn Cosson
Jacky Bortoli, Conseiller municipal de Grigny, Conseiller communautaire délégué en charge du cycle de l’eau de Grand Paris Sud, Administrateur du Syndicat mixte Eau du Sud Francilien, analyse le nouveau positionnement stratégique de Suez et propose une solution pour sortir du blocage actuel avec la multinationale. Il apporte aussi son soutien à Michel Bisson, Président du Syndicat des Eaux du Sud Francilien, attaqué en justice par Suez. Lire aussi (et signer) la lettre de soutien à Michel Bisson de l’association Attac Essonne.
Suez dans le Sud Francilien, c’est 32 millions d’euros par an de surfacturation au détriment des usagers. Où, quand et par qui ont été données à la Lyonnaise, puis à Suez et Meridiam/BlackRock des garanties d’impunité ? C’est la question qui traverse tout l’entretien avec Jacky Bortoli, conseiller délégué au Cycle de l’eau de GPS et membre du conseil de surveillance de la régie de l’eau. A lire aussi les raisons de Philippe Rio avec la délibération (et sa notice) du conseil municipal du 6 octobre, autorisant le Maire de Grigny à une action juridique pour faire valoir ses droits sur les installations du Réseau interconnecté du sud francilien (RISF) présentes dans cette commune.
Le dernier numéro de la revue Contre Temps consacre son dossier à l’eau, avec notamment la participation de Jean-Claude Oliva (Coordination Eau IDF), Jean-Pierre Gaillet (Attac Essonne) et Dan Lert (Eau de Paris). Voir une brève présentation et le sommaire du dossier.
A qui appartient le Réseau Interconnecté du Sud Francilien (RISF) ? Le point sur la situation avec Jacky Bortoli, conseiller délégué au Cycle de l’eau de Grand Paris Sud et membre du conseil de surveillance de la régie de l’eau.
On y voit de plus en plus clair sur le détournement de biens et d’argent publics par Suez au détriment des usager.e.s de l’eau et des collectivités de l’Essonne. L’histoire, reconstituée ci-dessous de façon pédagogique, est particulièrement instructive. La lettre ouverte pour dénoncer cette affaire d’Etat est maintenant signée par près de vingt maires et élus de premier plan de l’Essonne -A voir et à signer ci-dessous.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…