Communiqué de l’UGICT-CGT publié le 14 décembre 2016. Le 15 décembre, le CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques ) de l’Essonne se réunit en préfecture avec, à son ordre du jour, une question particulièrement lourde de conséquence pour la santé des habitants des communes concernées:
Il s’agit de prolonger une nouvelle fois la dérogation réclamée par Suez (ex-Lyonnaise des eaux) pour distribuer une eau potable dont la teneur en selenium, un élément toxique dépasse les limites prescrites, depuis plus de 10 ans dans plusieurs communes du sud Essonne.
Dans nos villes*, l’eau qui coule des robinets est le plus souvent gérée par des multinationales de l’eau : VEOLIA ou SUEZ Lyonnaise. Avec la création de la Métropole du Grand Paris et des Établissements Publics Territoriaux (EPT), une possibilité existe pour que la gestion de cette eau redevienne publique… si les élus le décident.
Dans un jugement rendu le 11 octobre 2016, le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise a annulé les délibérations du 29 mai 2013 du Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers (SEPG) qui choisissaient l’affermage comme mode de gestion du service public de l’eau et approuvaient l’avenant au marché d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’établissement d’un schéma directeur d’eau potable.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…