Mardi 19 décembre 2017 toutes les villes du territoire d’EST ENSEMBLE sauf NOISY LE SEC ont décidé de saisir la chance historique de pouvoir passer à une gestion 100% publique de l’eau et de se donner un délai de deux ans pour réaliser les études techniques et engager une concertation avec les habitants. En effet, le maire s’est désolidarisé du reste du territoire et a fait part de sa volonté de ré-adhérer au SEDIF et ce, sans débat avec les habitant.es, ni avec les élu.es du conseil municipal. Mais il n’a pas pu le faire immédiatement faute d’avoir présenté une délibération à ses collègues.
Lire ci-dessous la lettre ouverte des conseillers municipaux Christiane DELPOZO, Anne DEO et Patrick LASCOUX et la pétition déjà signée par des centaines d’habitant.es, à l’initiative du Collectif eau publique de Noisy en cours de création.
C’est ce qui ressort de la synthèse annuelle publiée par l’Agence régionale de santé pour 2016. Un document analysé par l’association Romainville Sud sur son blog. Pour l’ARS, l’eau distribuée par le SEDIF, même si elle reste consommable, n’est pas de bonne qualité, contrairement à celle distribuée par Eau de Paris. En cause, la pollution par les pesticides. On voit ici la limite de l’approche par des traitements industriels, sophistiqués et coûteux, privilégiée par le SEDIF. C’est en amont qu’il faut agir en préservant la qualité de l’eau brute, dans l’environnement. L’utilisation d’eau souterraine et le développement de l’agriculture biologique autour des champs de captage y participe fortement pour Eau de Paris. Jusqu’à quand le SEDIF va-t-il s’acharner à produire de l’eau potable à partir d’eaux brutes très dégradées? Ce n’est plus tenable et cela commence à se voir! Continuer la lecture de SEDIF: la qualité de l’eau laisse à désirer→
De nombreux médias ont rendu compte de la décision de non-adhésion au SEDIF, prise par trois établissements publics territoriaux le 19 décembre 2017. La veille, la Coordination Eau Île-de-France avait organisé une conférence de presse, place de la République à Paris, avec une vingtaine d’élus appartenant aux trois établissements publics territoriaux (EPT), Plaine Commune, Est Ensemble et Grand Orly Seine Bièvre ainsi que des représentants des collectifs locaux pour l’eau publique. Revue de presse et compte-rendu.
Mardi 19 décembre les conseils de territoires des 3 EPT Plaine-Commune, Est-Ensemble, Grand-Orly-Seine-Bièvre se réunissent avec à l’ordre du jour la réadhésion ou non au SEDIF. Sur les 36 villes, 12 villes ont décidé de réadhérer, tandis que 24 ont fait le choix inverse, pour explorer pendant 2 ans la possibilité de gérer l’eau, non comme une marchandise, mais comme un bien commun. On peut noter que dans ces 24 villes, il y a eu débat citoyen et délibération au conseil municipal et que dans les autres, la décision a été prise en tout petit comité. Comme disent les militants italiens de la gestion publique : « ça s‘écrit eau et ça se dit démocratie ». Par Jacques Perreux, président du groupe écologiste et citoyen au conseil territorial du GrandOrly-Seine-Bièvre.
Les maires de Saint-Ouen, Épinay-sur-Seine, et La Courneuve demandent que leurs villes ré-adhèrent au Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF) le 19 décembre ! Pourtant, Plaine Commune devrait voter le même jour une convention avec le SEDIF pour bénéficier d’un moratoire afin de mener des études sur la mise en place d’une gestion publique de l’eau. Les collectifs Eau Publique de Plaine Commune appellent à un rassemblement au siège de Plaine Commune le 19 décembre, pour que ces trois villes ne quittent pas la dynamique du reste du territoire.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…