Et si on rendait leur place aux petits cours d’eau urbains et péri-urbains ? Un article de Laurent Lespez, Professeur, à l’Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) et de Marie-Anne Germaine, Enseignante-chercheuse en géographie, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, publié par The Conversation.
Alors que la manifestation contre les mégabassines a atteint ses objectifs malgré son interdiction et l’arsenal répressif déployé par le gouvernement, retour sur le fond du problème avec cette tribune de plusieurs confédérations paysannes, publiée dans Reporterre le 28 octobre. La lutte contre les mégabassines, une lutte contre les agriculteurs ? Surtout pas, assurent des paysans dans cette tribune. Ils appellent à transformer les pratiques agricoles pour préserver la nature et non l’exploiter.
Dans les débuts des agences de l’eau, dans les années 1960, la redevance a été conçue comme incitative: elle devait favoriser l’investissement le moins coûteux. L’actualité récente démontre que les aspects ambitieux de la politique de l’eau des années 1960 ont été abandonnés. Focus sur les idées d’Yves Martin, précurseur d’une génération de polytechniciens qui ont voulu répondre aux défis environnementaux. Un exemple inspirant pour de jeunes diplomé.e.s de l’école polytechnique remettant en cause l’avenir qui leur est promis?
Cette tribune publiée dans Le Monde et signée notamment par Benoit Biteau, député européen écologiste et agriculteur, pointe les responsabilités du modèle agricole actuel dans la crise de l’eau que connaît notre pays. La cause de la sécheresse n’est pas seulement le changement climatique, global, en tout cas tel qu’on nous le présente, lié exclusivement aux émissions de CO2. Le pas suivant serait de comprendre que ce changement climatique ne tombe pas du ciel, mais est causé justement par les perturbations humaines du cycle de l’eau et par la vapeur d’eau qui est le premier gaz à effet de serre, loin devant le CO2. A cet égard, nous partageons la nécessité d’une réforme en profondeur du système agricole en France et en Europe.
Les incendies et les sécheresses font s’envoler la valeur de l’eau en Bourse révèle Ulysse Bergeron dans un article publié par Le Devoir le 29 juillet 2022. Une aubaine pour les spéculateurs. Et des difficultés supplémentaires pour le secteur agricole aux Etats-Unis et les consommateurs de fruits et de légumes au Québec. Bien entendu, la mise de l’eau en Bourse n’a aucun effet sur le manque d’eau…
Un article alarmiste qu’il faut tempérer par le fait qu’il n’ y a quasiment aucune transaction sur l’eau en bourse. Pour que des agriculteurs en pénurie d’eau puissent se tourner vers les marchés pour acheter de l’eau, il faudrait qu’il y ait des vendeurs or il n’y en a pas, du fait de la sécheresse.
Depuis plusieurs années, Eau de Paris contribue au rafraîchissement de la ville et des Parisien.ne.s en période de fortes chaleurs et de canicule, par ses fontaines « 2 en 1 » permettant la boisson et le rafraichissement par brumisation. Pour la première fois, deux de ces fontaines ont traversé le périphérique et ont été installées à Bagnolet pour l’été.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…