L’entreprise Veolia a été condamnée par la justice à plusieurs reprises pour avoir coupé l’eau ou réduit le débit d’eau chez des familles pour impayés (voir les ordonnances de jugement ici). Elle a réagi à ces condamnations en poursuivant France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France pour diffamation. Cette attaque a suscité de nombreuses réactions de soutien vers les deux organisations, de la part d’associations, d’élus, d’universitaires et de citoyens.
Cette réponse contient de nombreuses approximations que France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France ont dénoncées dans un courrier envoyé à Veolia le 20 octobre.
Suite à l’adoption d’une délibération de soutien aux défenseurs du droit à l’eau par le conseil de territoire d’Est Ensemble, son Président, Gérard Cosme, vient d’adresser un courrier à M. Frérot, PDG de Veolia, lui demandant de cesser ses poursuites à l’encontre d’Emmanuel Poilane, Directeur de France Libertés, et de Jean-Claude Oliva, Directeur de la Coordination Eau Île-de-France, et de renoncer aux coupures d’eau. Lire ci-dessous.
Les sociétés Veolia et Saur ont été condamnées les 13 juin et 17 août derniers pour avoir réduit le débit de l’alimentation en eau dans deux foyers, une pratique illégale. Les entreprises devront respectivement verser 4000 euros et 9000 euros aux victimes.
Deux nouvelles condamnations qui confirment que la loi sur l’interdiction des coupures d’eau en France n’est toujours pas scrupuleusement appliquée.
28 juillet 2010 : les Nations Unies reconnaissent le droit de l’Homme à l’eau comme un droit fondamental, essentiel à la vie. Sept ans plus tard la France ne semble toujours pas prête à concrétiser son engagement.
Eau de Paris offre le meilleur tarif pour les usagers en région parisienne, loin devant le syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF) et le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers (SEPG). Le constat n’est pas nouveau. Mais le rapport de la chambre régionale des comptes du 30 juin 2017 apporte des explications, en chiffrant les différents éléments qui concourent à cette différence. Principaux extraits et commentaires.
Les petites affaires et les grands principes, commentaire sur l’arrêt de la Cour d’appel de Nîmes du 9 février 2017 (la réduction de débit d’eau une nouvelle fois jugée illégale) et sur les jugements du Tribunal d’instance de Limoges du 25 janvier 2017 (le droit à une eau de qualité). Dans cet article, Daniel Kuri, Maître de conférences de droit privé, Université de Limoges (O.M.I.J.) EA 3177, met en évidence la construction d’une jurisprudence opposée aux réductions de débit d’eau et l’émergence du droit à une eau de qualité.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…