Le syndicat Eau du Sud Francilien a reçu une offre de rachat du réseau interconnecté du sud francilien. Cette « offre » de Suez endetterait les collectivités alors que Suez tire des profits abusifs issus d’une position dominante depuis les années 70. La maîtrise des outils de production d’eau potable est une priorité pour les Francilien.ne.s. L’acceptation de cette offre serait une capitulation. Et ce n’est pas à quatre élus de prendre une telle décision. Voici 23 raisons de la refuser et de saisir l’autorité de la concurrence, comme s’y était engagé le syndicat. Par Pierre Prot, élu MoDem, adjoint au Maire d’Evry-Courcouronnes, conseiller communautaire de Grand Paris Sud, Vice-président de la régie de Grand Paris Sud et Jean-Pierre Gaillet du comité Attac centre Essonne, membre du conseil d’exploitation de la régie de Grand Paris Sud.
Pour tenter de conserver vingt ans de plus le Réseau interconnecté du Sud Francilien (RISF), Suez a revu à la baisse sa marge annuelle : 24 millions d’euros au lieu de 32! Une nouvelle proposition rejetée par la régie de l’eau de Grand Paris Sud. La saisine de l’Autorité de la Concurrence semble à présent le seul moyen de clarifier la situation. La décision est prise, le dossier est prêt, le contact est établi, il ne reste plus qu’à effectuer formellement la saisine. L’Autorité de la Concurrence dont la première mission est de lutter contre les ententes et les abus de position dominante, a les moyens d’investiguer sur le fond du dossier. Le fera-t-elle?
Jacky Bortoli, conseiller délégué au Cycle de l’eau de Grand Paris Sud et membre du conseil de surveillance de la régie de l’eau, Pierre Prot (Modem), Adjoint au maire d’Evry-Courcouronnes, eau – énergie – déchets, Conseiller communautaire Grand Paris Sud délégué à l’énergie et Jean-Pierre Gaillet, représentant d’ATTAC Centre Essonne au Conseil de la régie de l’eau de Grand Paris Sud, répondent à nos questions
L’ONG Foodwatch a déposé mercredi 25 septembre deux nouvelles plaintes pour « tromperie » auprès du tribunal judiciaire de Paris : l’une contre l’entreprise Alma, l’autre contre le groupe Nestlé. La multinationale suisse avait pourtant scellé il y a quelques jours un accord avec la justice censée éteindre les procédures judiciaires en cours. Par Marie Dupin de Radio France.
Depuis plus de 30 ans, la justice ferme les yeux sur les agissements illégaux de Nestlé Waters. Aujourd’hui, la multinationale échappe encore une fois à un véritable procès et bénéficie d’une justice négociée après avoir amassé plus de 3 milliards d’euros de manière frauduleuse. Par Wilona Sitbon, volontaire en service civique. Liens ci-dessous vers les articles de Mediapart et de Reporterre et communiqués des associations.
Communiqué de la Coordination EAU IDF suite au dossier choc de Médiapart sur le renouvellement du contrat entre le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) et Veolia.
Comment Thames Water est-elle passée du statut de chouchou des fondamentalistes du marché à celui de catastrophe financière qui a coûté un milliard de dollars aux retraités canadiens de l’Ontario?John Cartwright, président du Conseil des Canadiens et Maude Barlow, ancienne présidente du Conseil et ancienne conseillère principale des Nations Unies sur l’eau, tirent les leçons d’une catastrophe pourtant prévisible, dans le Toronto Star.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…