L’usine de production d’eau potable d’Annet-sur-Marne, mise en service en 1973, restera-t-elle éternellement dans le giron de Veolia? La multinationale s’en considère comme propriétaire, une situation tout à fait anormale, puisque c’est un bien de retour qui aurait du revenir à la collectivité à la fin de la concession initiale. Pour tenter de pérenniser cette situation, Veolia et l’intercommunalité Marne et Gondoire et les deux syndicats SMAEP de Lagny et de l’Ouest Briard viennent de créer une société d’économie mixte. Les organismes publics auront UN administrateur, la belle affaire! Et cerise sur le gâteau, Veolia envisage de vendre cette usine vétuste, déjà payée par les usagers, à la SEM pour 35 millions d’euros. La question de la réappropriation publique de la production d’eau potable est plus que jamais posée, partout en Île-de-France. Lire ci-dessous l’article de La Marne.
Le dernier numéro de la revue Contre Temps consacre son dossier à l’eau, avec notamment la participation de Jean-Claude Oliva (Coordination Eau IDF), Jean-Pierre Gaillet (Attac Essonne) et Dan Lert (Eau de Paris). Voir une brève présentation et le sommaire du dossier.
A qui appartient le Réseau Interconnecté du Sud Francilien (RISF) ? Le point sur la situation avec Jacky Bortoli, conseiller délégué au Cycle de l’eau de Grand Paris Sud et membre du conseil de surveillance de la régie de l’eau.
En 2023, le géant de la chimie Chemours promettait de s’agrandir et d’embaucher 80 personnes dans l’Oise, avec un fort appui politique. Deux ans plus tard, revirement brutal. L’usine productrice de PFAS ferme finalement cet été sur fond d’alertes environnementales. À Villers-Saint-Paul, dans l’Oise, une forte contamination aux polluants éternels a été détectée. L’usine Chemours, productrice de PFAS, est pointée du doigt. Extraits d’un article rédigé par Julie Pietri de la Cellule d’investigation de Radio France.
On y voit de plus en plus clair sur le détournement de biens et d’argent publics par Suez au détriment des usager.e.s de l’eau et des collectivités de l’Essonne. L’histoire, reconstituée ci-dessous de façon pédagogique, est particulièrement instructive. La lettre ouverte pour dénoncer cette affaire d’Etat est maintenant signée par près de vingt maires et élus de premier plan de l’Essonne -A voir et à signer ci-dessous.
Les journées mondiales de l’eau, le 22 mars de chaque année, ont pris un caractère d’anniversaire propice aux bilans et perspectives : elles permettent de mesurer le chemin parcouru pour libérer et protéger l’eau de ses prédateurs à visées très lucratives; mais elles sont aussi souvent l’occasion d’une nouvelle impulsion et de nouveaux progrès. Par Eau publique Orge Essonne.
Un panneau qui redonne confiance en l’action publique en ces temps d’inquiétude
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…