La semaine passée, le 16 novembre, des militants d’Extinction Rébellion et de la Coordination Eau ont mené une action symbolique devant l’usine de Choisy-le-Roi du Syndicat des eaux d’Île-de-France (le Sedif) pour dénoncer le « business de l’eau » et la mise en place d’une nouvelle technologie pour son traitement. Mais le comité syndical du Sedif a entériné sa mise en œuvre. Par Léa Guedj.
Une action symbolique pour un anniversaire tout aussi symbolique. A l’occasion des 100 ans du Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif), une trentaine de militants d’Extinction Rébellion et de l’association Coordination Eau Île-de-France ont mené la semaine dernière une action parodique en bord de Seine (Val-de-Marne), devant l’usine de Choisy-le-Roi où se réunissait le comité syndical. Ils dénoncent le projet de recours à un nouveau système de traitement d’eau et réclament une gestion publique de la ressource.
Ce jeudi 16 novembre, le comité du Sedif se réunissait pour discuter de déploiement d’une nouvelle technologie baptisée osmose inverse basse pression (OIBPT). Elle devrait être mise en fonctionnement dans le cadre du prochain contrat de délégation de service public.
Sous la pression d’associations écologiques, le Sedif avait dû organiser au printemps dernier un débat sous l’égide de la Commission nationale du débat public (la CNDP). Le comité syndical devait se positionner par rapport à ses recommandations, rendues en septembre, et voter la poursuite ou l’abandon du projet.