Après celui de Bagnolet en avril, d’autres conseils municipaux, comme ceux de Paris, de Fontenay-sous-bois et de Bondy ont adopté des vœux de soutien à la Coordination Eau Île-de-France et à la Fondation France Libertés, confrontées à des poursuites en diffamation de Veolia pour leur dénonciation des pratiques illégales de coupures d’eau.
Un vœu de soutien aux défenseurs du droit humain à l’eau, présenté par les groupes, Bagnolet initiatives citoyennes (BIC-EELV), Front de Gauche, Socialiste, radical et citoyens et Dynamique citoyenne, a été adopté à l’unanimité, au conseil municipal de Bagnolet le 29 mars.
Il demande à M Frérot, PDG de Veolia, d’abandonner les poursuites à l’encontre d’Emmanuel Poilane, directeur de la Fondation France Libertés et de Jean-Claude Oliva, directeur de la Coordination Eau Île-de-France. Il demande aussi à M Frérot, PDG de Veolia, d’appliquer la loi et de renoncer aux coupures d’eau et aux réductions de débit.
Le conseil municipal a adopté le 29 mars un vœu pour que la ville ne retourne pas au SEDIF et s’engage dans la construction d’une gestion publique, en partenariat avec Eau de Paris et éventuellement d’autres villes voisines d’Est Ensemble comme Montreuil. Le Maire a invité Célia Blauel, Présidente d’Eau de Paris, à une réunion de travail avec le conseil municipal le 2 mai.
Le vœu présenté par un groupe de l’opposition, Bagnolet initiatives citoyennes (BIC-EELV), et les deux groupes de la majorité, le groupe socialiste, radical et citoyens et Dynamique citoyenne a été largement approuvé (sauf par les élus communistes qui se sont abstenus).
Ibrahim DUFRICHE-SOILIHI, Co-président du groupe des élu-e-s « Ensemble pour Montreuil », appelle le Maire de Montreuil, Patrice BESSAC, à tenir l’engagement commun des formations de gauche et écologiste pour la défense du service public et à saisir la possibilité qui s’offre en 2017 de sortir du SEDIF et de créer un nouveau service public pour l’eau en partenariat avec Eau de Paris.
Les territoires de la métropole du Grand paris ont récupéré la compétence eau depuis le 1er janvier 2016 et ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour décider comment ils vont l’exercer. Une nouvelle situation qui offre de nouvelles possibilités de retour à une gestion publique …si les élu-es en ont la volonté!
Dans ce cadre, jeudi 1er décembre, Est Ensemble a (re)présenté à ses élus et aux associations une étude réalisée …en 2012/2013. Après six ans de réflexion, l’heure du choix politique va-t-elle enfin sonner?
Derrière l’opération de communication de Veolia et du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), dénoncée par notre association, se profile l’indigence de la « convention sociale » signée par Est Ensemble (un territoire qui regroupe neuf villes de Seine Saint Denis).
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…