Le plan baignade de la Seine oblige les propriétaires de péniches à se raccorder au réseau d’assainissement de la ville de Paris. Jusqu’à présent, toutes les eaux usées étaient directement rejetées dans le fleuve. Les 260 bateaux amarrés le long des quais de la capitale ont l’obligation de se brancher au tout-à-l’égout d’ici à l’été. Mais cela n’est pas possible partout. Une solution alternative a été expérimentée par la Fédération des associations de défense de l’habitat fluvial (ADHF-F) autour de Saint-Germain-en-Laye : la phyto-épuration flottante. Les performances épuratoires et de désinfections sont au rendez-vous. Un article de l’ADHF-F.
C’est peu probable au vu des expériences précédentes à Paris et ailleurs. Il y avait bien une solution plus sobre, plus écologique et sans doute plus efficace, mais elle n’a pas été retenue. Inauguré en grande pompe le 2 mai, le bassin d’Austerlitz sera un grand projet inutile, héritage des JOP2024. Nous nous souviendrons aussi de la mort d’Amara Dioumassy, chef d’équipe, pendant les travaux. Lire notre article et ceux du Parisien, du Monde et de Reporterre.
Avec les nouvelles révélations du Monde et de France Info, nous avons appris hier que la qualité sanitaire des eaux du géant suisse Nestlé n’était pas garantie. Cette information ahurissante complète celles de janvier dernier, quand la presse révélait que certaines eaux en bouteille, coûteuses, réputées « naturelles », faisaient l’objet de traitements ou de mélanges interdits et dissimulés. Face à ces scandales à répétition, je voudrais rappeler ici qu’à Paris, la seule eau véritablement économique, écologique et engagée dans une vraie démarche de transparence c’est l’eau du robinet. Une tribune de Dan Lert, Adjoint à la Maire de Paris chargé de la transition écologique, du Plan climat, de l’eau et de l’énergie, et Président d’Eau de Paris.
Paris 2024 : pollution trop élevée, normes non respectées… Les résultats des analyses de la qualité de l’eau de la Seine montrent des pics de pollution, même en l’absence d’intempéries! Un constat qui n’a pas empêché l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France de donner un avis favorable à la baignade en 2023. Les fédérations de natation et de triathlon, sensées protéger les athlètes, n’ont pas été plus regardantes. Lors d’épreuves tests en vue des Jeux olympiques, la baignade a été autorisée malgré une eau trop polluée ! Et tout cela pour le modeste coût de 1,4 milliards d’€ financé essentiellement par la facture d’eau des usagers via les prélèvements de l’Agences de l’eau. Une enquête détaillée et accablante de Mathieu Lehot-Couette pour France info. Extraits ci-dessous et lien vers l’article complet.
Le collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs (CEDRA) est allé jusqu’à la Presqu’île de Champaubert, au Lac du Der entre Haute-Marne et Marne, pour dénoncer les impacts sur l’eau du projet Cigéo.
Le 23 mai, le séminaire « Valorisation des eaux de source en milieu urbain » a été organisé à Paris pour valoriser les résultats du projet de recherche ANR HUNIWERS (Impact historique de l’urbanisation sur la qualité de l’eau : étude diachronique en région parisienne), auquel a contribué le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, la mobilité et l’aménagement). Un sujet majeur dans la perspective d’une diversification des ressources en eau selon les usages. Résumé ci-dessous et lien vers le compte-rendu intégral.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…