Usines de traitement, filtres spéciaux… rien n’y fait : les pesticides demeurent toujours trop présents dans l’eau potable. Dans le Grand Ouest, des élus locaux réfléchissent à de nouvelles stratégies pour supprimer ce polluant à la source. Par Nolwenn Weiler
La dégradation de la quantité d’eau disponible et de sa qualité résulte d’un mode de production et de consommation : l’exemple de la pomme de terre. Extrait du chapitre sur l’eau (à lire ici) du rapport sur l’état des services publics en 2024 publié par le collectif Nos services publics.
Payer les agriculteurs pour qu’ils utilisent moins de pesticides et d’engrais : en Île-de-France, cette démarche préventive inédite permet de limiter la pollution de l’eau. Par Lorène Lavocat. Cet passionnant article met en exergue l’action novatrice d’Eau de Paris.
Le réseau européen d’action contre les pesticides (dont fait partie l’ONG française Générations futures) a mis en évidence la présence massive dans les cours d’eau européen du TFA, un PFAS à chaîne courte, probablement issu des pesticides. Ce PFAS se retrouve aussi dans l’eau du robinet comme dans les eaux en bouteilles. Constats et pistes d’action au travers de nombreux articles publiés récemment.
Alors que la pollution liée aux pesticides augmente et que les sécheresses sont récurrentes, des collectivités organisatrices du service public de l’eau plaident, dans une tribune au « Monde », pour la sanctuarisation des aires d’alimentation de captages et pour une transition agroécologique.
Dans un éditorial, Le Monde dresse le constat de l’étendue des menaces qui pèsent l’eau et de l’absence de réaction politique et pire, d’un véritable déni de la part du gouvernement. Mais d’où vient une telle irresponsabilité politique? Nous avons notre petite idée sur la question…
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…