Alors que des manifestations se sont déroulées ce week-end contre les méga bassines à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres, en Ile-de-France aussi se pose la question de leur utilisation. Dans le Val-d’Oise, la seule méga bassine de la région va être détruite dans le village de Banthelu. Creusée sans permis d’aménagement, elle va être rebouchée sous demande de la préfecture. Par Léa Jacquet sur France 3 Paris IDF. Lire à la suite l’entretien avec le géologue Dominique Frizon de Lamotte paru dans La Gazette Val d’Oise.
C’est la première « méga-bassine » d’Île-de-France. Une immense retenue d’eau réalisée illégalement par un agriculteur à Banthelu dans le Val-d’Oise. Samedi 28 janvier, les associations et les habitants se mobilisent contre cette installation et réclament l’ouverture d’une concertation sur la gestion de l’eau. Par Aude Blacher pour France 3 Paris IDF.
27% de hausse au 1er janvier 2023 pour les habitant.e.s de la grande couronne d’Île-de-France. Et 23% en deux ans pour ceux de la petite couronne qui paient une redevance 50% plus chère. L’association Eau publique Orge Essonne et la Coordination EAU Île-de-France dénoncent le racket de Veolia avec la complicité du SIAAP.
Vingt jours. C’est le temps qu’il aura fallu au syndicat interdépartemental pour l’assainissement de la région parisienne pour rendre public un accident qui a entraîné le relâchement dans l’atmosphère de 4 tonnes de biogaz dans la nuit du 9 au 10 octobre dernier à son usine historique d’Achères dans les Yvelines, établissement classé Seveso seuil haut. Un silence qui a scandalisé riverains et élus, et illustre à nouveau une gouvernance et une gestion de la sécurité délétères. En embuscade, Veolia s’apprête à tirer profit du désastre. Par Marc Laimé dans Le Monde Diplomatique de décembre 2022.
Un nouvel exemple accablant de la gestion consternante de ce grand syndicat. Rappelons que le traitement des eaux usées est le premier poste de la facture d’eau : le SIAAP a augmenté ses tarifs de 7,5% le 1er juillet 2022 pour répondre … »au défi écologique »!
Bien de première nécessité, l’or bleu coûte de plus en plus cher en Île-de-France et dans l’Oise. Et les tarifs de production d’eau potable — comme de sa distribution — et, en bout de chaîne, de l’assainissement des eaux usées, n’ont pas fini d’augmenter fortement. Par Aurélie Foulon et Florian Loisy.
Notre commentaire: en euros constants, les tarifs de l’eau sont stables, voire en légère baisse dans le bassin Seine Normandie, montre une étude de l’Agence de l’eau, sur laquelle nous reviendrons. C’est Eau de Paris qui tire les tarifs à la baisse pour tous les usagers domestiques. Mais le Parisien alerte à juste titre sur le risque majeur de dérapage des tarifs si le SEDIF parvenait à mettre en place l’osmose inverse basse pression. Un moyen de recréer une tendance à la hausse des tarifs pour maintenir la rente de Veolia.
Pour tenter de mieux maîtriser les coûts et ne plus dépendre des géants de l’eau, de plus en plus de communautés de communes reviennent à des régies publiques. En Essonne, quatre d’entre elles se sont lancées dans un bras de fer avec Suez. Elles ont décidé d’imposer un prix d’achat à 45 centimes, contre les 69 demandés par le groupe. Par Aurélie Foulon.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…