L’ONG Surfrider Fondation effectue des prélèvements dans la Seine, depuis septembre 2023, au niveau du Pont de l’Alma et du Pont Alexandre III. France Inter a consulté les résultats de la dernière étude.
Depuis quelques jours, des centaines de déchets flottants dérivent sur la Seine et polluent les berges de Port-Marly dans les Yvelines. La crue de la Seine provoque cette pollution plastique qui défile sous les yeux des habitants des communes riveraines du fleuve. Par Jean Forneris. Voir aussi le reportage de France 2 et de France info.
Paris 2024 : pollution trop élevée, normes non respectées… Les résultats des analyses de la qualité de l’eau de la Seine montrent des pics de pollution, même en l’absence d’intempéries! Un constat qui n’a pas empêché l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France de donner un avis favorable à la baignade en 2023. Les fédérations de natation et de triathlon, sensées protéger les athlètes, n’ont pas été plus regardantes. Lors d’épreuves tests en vue des Jeux olympiques, la baignade a été autorisée malgré une eau trop polluée ! Et tout cela pour le modeste coût de 1,4 milliards d’€ financé essentiellement par la facture d’eau des usagers via les prélèvements de l’Agences de l’eau. Une enquête détaillée et accablante de Mathieu Lehot-Couette pour France info. Extraits ci-dessous et lien vers l’article complet.
Le rapport de la commission du débat public consacré au projet du SEDIF a été publié le 20 septembre et présenté à Paris le 26 septembre en présence de la Coordination EAU IDF, de citoyens, d’élus et de représentants des régies publiques, et bien sûr, du SEDIF et des multinationales de l’eau. Le slogan de la commission du débat public « ma parole a du pouvoir » peut-il se vérifier dans les prochaines semaines avec l’abandon du projet du SEDIF et la réouverture d’un avenir commun pour l’eau en Île-de-France?
Le projet du SEDIF n’est pas viable non plus sous l’angle de la politique européenne de l’eau. La commission des pétitions du parlement européen a examiné en urgence mardi 18 juillet une pétition initiée par notre association et a pris une série de mesures pour la soutenir. Cette action réussie conclut notre campagne menée dans le cadre du débat public qui s’achève le 20 juillet et ouvre un nouvel axe de lutte pour les prochains mois. Mise à jour du 20 juillet : la Présidente de la commission des pétitions, Mme Dolors Montserrat, acte de la recevabilité de la pétition et des suites données (courrier à télécharger ci-dessous).
En attendant le prochain atelier citoyen sur la qualité de l’eau potable, prévu à Saint-Denis, jeudi 29 juin, voici un premier focus sur les PFAS, des polluants dits éternels. Le SEDIF justifie son projet d’OIBP/nanofiltration par un durcissement, pourtant peu probable, de la législation européenne sur l’eau à brève échéance. Malgré un discours général alarmiste, le SEDIF ne donne pas d’informations sur la présence de PFAS dans l’eau produite par l’usine de Méry-sur-Oise, particulièrement impactée par cette pollution. Le SEDIF indique que les PFAS ne sont pas retenus par ses traitements actuels mais, dans ce cas, vu les concentrations relevées dans l’Oise, l’eau produite à Méry-sur-Oise serait très proche du seuil de potabilité. Peut-on encore attendre dix ans sans réagir?
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…