Un mouvement se met en place partout en Île-de-France. Nous ne pouvons pas rester en dehors de ces débats et de ce processus. Travaillons y ! Un post de Jean-Jacques Grousseau, maire d’Athis-Mons.
Les usagers domestiques vont payer cher la mise en place de l’osmose inverse basse pression (OIBP). Alors que le projet n’existe que sur le papier et qu’il ne verra peut-être jamais le jour, ses conséquences économiques se manifestent déjà. Lors de son dernier comité syndical, le 13 octobre, le SEDIF a voté une forte hausse des tarifs pour le 1er janvier 2023 : 21,5% pour la part qui lui revient dans la facture d’eau, 5,5% pour Veolia, soit au total +10,5 % pour la part eau de la facture qui passe ainsi de 1,33€/m3 à 1,47€/m3, pour une consommation annuelle de 120m3*. Voici un drôle de « service public » qui enfonce les usagers au lieu de les protéger en temps de crise.
Clémence Guetté, députée LFI-NUPES du Val de Marne, interroge le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur le projet d’Osmose inverse basse pression (OIBP) mené par le syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF). Question écrite du 4 octobre en attente de réponse.
Un accord au plus grand bénéfice des usagers est intervenu entre l’établissement public territorial Grand Orly Seine Bièvre (GOSB) et le SEDIF. Il a été voté par le Conseil territorial de GOSB le 4 octobre et par le Comité syndical du SEDIF le 13 octobre. Voir ci-dessous le communiqué de Michel LEPRETRE, Président du Grand Orly Seine Bièvre, de Fatah AGGOUNE, Président de la régie des Eaux de la Seine et de la Bièvre et des Maires des neuf communes sorties du SEDIF. En téléchargement, le rapport de présentation de la délibération au Conseil territorial de GOSB.
Député.e.s et élu.e.s chargé.e.s de l’eau de plusieurs intercommunalités interpellent les ministres de la santé et de la transition écologique dans une lettre ouverte. La méthode de l’ordonnance, préférée par le gouvernement, au débat parlementaire est critiquée. Sur le fond, les propositions sont insuffisantes pour concrétiser le droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tou.te.s.
Devant la détermination et la mobilisation citoyenne, Suez et le maire d’Achères remballent, au moins pour un temps, leur projet d’usine dans le quartier Montsouris. La plus grande vigilance s’impose cependant. Au-delà de la localisation contestée, l’utilité même du projet est remise en cause. Compte-rendu de Maurice Martin, président de l’AREP-Val de Seine et article de 78actu.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…