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Confirmer le choix de la régie publique

Le conseil municipal des Lilas, le 12 novembre, le conseil municipal de Bagnolet, le 14 novembre, et le conseil municipal du Pré Saint Gervais, le 23 novembre, ont adopté un vœu (à lire ci-dessous) pour qu’Est Ensemble confirme le choix de la régie publique et la sortie définitive du SEDIF. Si ce n’est pas une surprise, ce rassemblement de  toutes les forces de gauche et écologistes est utile face aux menaces de M. André Santini qui veut faire payer au prix fort  la sortie d’Est Ensemble du SEDIF.  Nous espérons que le même rassemblement se produira au niveau du conseil de territoire d’Est Ensemble. Ce qui permettrait de créer un rapport de forces favorable dans les négociations à venir avec le SEDIF.

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Grosse facture pour sortir du Sedif?

Deux territoires de la Métropole du Grand Paris, Grand Orly Seine Bièvre et Est Ensemble, veulent créer leur propre régie publique de l’eau et s’affranchir du Sedif, principal syndicat intercommunal d’approvisionnement en eau potable de la région. La décision doit être prise avant la fin décembre mais les conditions de sortie proposées par le Sedif ne passent pas. Par Cécile Dubois.

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Passer de l’intention à l’action, prêt?

La veille du conseil de territoire d’Est Ensemble qui s’est tenu mardi 10 novembre, fidèle à son habitude, André Santini, Président du SEDIF, a adressé un courrier comminatoire au Président du territoire lui enjoignant d’adhérer au SEDIF. Encore raté, Est Ensemble n’est toujours pas retourné au SEDIF !  Après une énième présentation du bureau d’études Espelia, le débat s’est  engagé avec les interventions des groupes écologiste et citoyen, socialiste et insoumis qui ont clairement confirmé leur choix en faveur de la régie publique. Lire les principaux extraits ci-dessous. La droite a émis des réserves modérées. Le groupe communiste ne s’est pas exprimé. Il n’y a pas eu de vote. Le travail et la discussion vont donc se poursuivre pour aboutir à un choix en décembre. Dehors, bravant le confinement,  citoyen.ne.s, collectifs eau publique, écologistes manifestaient pour le passage en régie sans plus attendre!

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Est Ensemble à l’heure du choix

Mardi 10 novembre, l’établissement public territorial Est Ensemble doit décider s’il assume pleinement la compétence eau ou s’il retourne au Sedif, c’est à dire dans le giron de Veolia. Les réponses de Jean-Claude Oliva, vice-président d’Est Ensemble, chargé de l’eau et de l’assainissement, aux questions de Bajomag, le magazine municipal de Bagnolet. Continuer la lecture de Est Ensemble à l’heure du choix

Participez au projet Université bleue!

               Les bouteilles d’eau en plastiques ont un impact désastreux sur l’environnement. L’eau douce est une ressource renouvelable mais son cycle est déjà fortement perturbé par l’agro-industrie, l’urbanisation, bref par notre mode de vie. De plus, la surexploitation des sources assèche les nappes phréatiques et prive les populations locales d’une ressource vitale, comme on le constate dans les régions pauvres du globe.  A ce sujet, la banque mondiale prévoit qu’en 2025, 1.8 milliard de personnes vivront dans des régions qui connaîtront une pénurie d’eau absolue. 

Bonne nouvelle, L’ONU a reconnu le droit humain à l’eau il y a maintenant dix ans, et a décidé de consacrer cette décennie par des actions liées au thème de “l’eau au service du développement durable” (2018-2028). Toutefois, la France et à plus grande échelle, l’Union européenne, refusent de concrétiser dans leur droit interne ces mutations primordiales. Ces deux vilains élèves sont en effet à la traîne en ce qui concerne la reconnaissance et l’application du droit à l’eau pour tous.

               Certes, une loi interdisant le plastique destiné à un usage unique a été déposé sur les bancs de notre Parlement, mais son application concrète révèle bien des failles.

Une précision est alors nécessaire, lorsqu’un consommateur achète une bouteille d’eau, 90% de son argent sert à payer la production, le transport et la publicité de la marque, alors que ces trois éléments ne devraient pas entrer en compte pour avoir accès à l’eau potable de bonne qualité. Il en résulte donc que l’eau en bouteille coûte 50 à 300 fois plus cher que l’eau courante. 

               En coopération avec la Mairie de Paris, Eau de Paris, nous avons construit un projet pour labelliser les universités parisiennes et tous les établissements d’enseignement supérieurs “Universités bleues”. Ce label impose la suppression de la vente des bouteilles d’eau, la reconnaissance publique du droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tous et la mise en place de solution alternative avec l’installation de fontaines, la mise à disposition de carafes et éco-cup ainsi que la distribution ou la vente de gourdes sur les campus. Enfin le label aurait pour objectif la mise en place d’une politique de communication visant à promouvoir ces derniers thèmes abordés, afin de sensibiliser les étudiants et ainsi de modifier les comportements et les idées reçues que les lobbies ont imposé dans nos modes de vie.

Nous avons réunis 13 associations étudiantes avec qui nous échangeons, réparties dans 13 universités et une école supérieure de la région parisienne qui sont : 

  • Sciences po Paris, la Sorbonne Nouvelle, l’Université Nanterre, l’Université de Saint-Denis, Sup’biotech, Paris Dauphine, Paris Descartes, Panthéon Assas,  Paris Diderot, Agro Paris Tech, ENS, De Vinci, Panthéon Sorbonne.

               A l’heure actuelle, cinq universités de la région d’Île-de-France sont en course vers la labellisation et trois autres s’intéressent de près à celle-ci. 

Nous continuons à rencontrer les étudiants ainsi que les administrations malgré des conditions peu reluisantes, dues à la situation sanitaire. Parallèlement nous travaillons à la mise en place d’un plaidoyer adapté aux spécificités des établissements; afin d’offrir aux administrations des pistes et opportunités propices au bon déroulement des échéances liées au projet Université Bleue.

               Le mouvement continue de croître, et chacun se voit assigner des rôles précis, le but étant de mettre en place une participation, une collaboration étroite entre les parties prenantes au projet. Les associations étudiantes commencent ainsi à mener des campagnes de communications , appuyées parfois pas les services responsables du développement durable des universités qui souhaiteraient mettre à disposition leur expertise en la matière. Chaque acteur du projet participe ainsi à la création du Label, avec l’idée que celui-ci sera, à terme, un bien commun.

Il est temps d’agir! Nous pensons que les universités sont des acteurs incontournables pour que le changement s’opère dans la société. nous leur demandons d’arrêter de vendre de l’eau en bouteille sur les campus, et de privilégier l’accès à l’eau courante.

Avec le soutien de:

Vous pouvez dès à présent labelliser votre Université !