Député.e.s et élu.e.s chargé.e.s de l’eau de plusieurs intercommunalités interpellent les ministres de la santé et de la transition écologique dans une lettre ouverte. La méthode de l’ordonnance, préférée par le gouvernement, au débat parlementaire est critiquée. Sur le fond, les propositions sont insuffisantes pour concrétiser le droit humain à l’eau et à l’assainissement pour tou.te.s.
Le lundi 19 septembre, plusieurs acteurs de la société civile – associations et mouvements sociaux- et experts scientifiques et juridiques ont été auditionnés sur le droit à l’eau et à l’assainissement et à l’hygiène, à l’Assemblée Nationale. Ces auditions ont été organisées par le député du Rhône, Gabriel Amard. Par Maelis Biennait, volontaire en service civique à la Coordination EAU IDF.
L’Agora des habitants de la Terre, animée par Riccardo Petrella, propose de célébrer une jour mondial du droit universel à l’eau, en écho au « coup de tonnerre » qu’a constitué la reconnaissance du droit humain à l’eau et à l’assainissement par l’Assemblée générale des Nations Unies le 28 juillet 2010.
Au nom du dérèglement climatique, Maximilien Pellegrini, Directeur général adjoint de SUEZ et président de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E), réclame des milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an « pour rentabiliser davantage les réseaux d’eau » ou pour l’activité de son groupe? Propos recueillis par Vincent ROCKEN dans Le Progrès le 2 juillet. Nos commentaires sont en gras dans l’entretien ci-dessous.
L’Agence de l’eau Seine Normandie (AESN) a publié pour la première fois depuis sept ans une étude sur le prix de l’eau potable. Il s’agit d’une démarche de transparence, bienvenue. Le prix de l’eau est stable depuis 2015, avec une baisse de la part des redevances prélevées par l’agence de l’eau et une hausse de la part des services d’assainissement. L’eau du robinet reste près de 100 fois moins chère que l’eau en bouteille.
Bien de première nécessité, l’or bleu coûte de plus en plus cher en Île-de-France et dans l’Oise. Et les tarifs de production d’eau potable — comme de sa distribution — et, en bout de chaîne, de l’assainissement des eaux usées, n’ont pas fini d’augmenter fortement. Par Aurélie Foulon et Florian Loisy.
Notre commentaire: en euros constants, les tarifs de l’eau sont stables, voire en légère baisse dans le bassin Seine Normandie, montre une étude de l’Agence de l’eau, sur laquelle nous reviendrons. C’est Eau de Paris qui tire les tarifs à la baisse pour tous les usagers domestiques. Mais le Parisien alerte à juste titre sur le risque majeur de dérapage des tarifs si le SEDIF parvenait à mettre en place l’osmose inverse basse pression. Un moyen de recréer une tendance à la hausse des tarifs pour maintenir la rente de Veolia.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…