L’une des dernières portions naturelles de la Seine pourrait être mise à grand gabarit pour le transport de marchandises. Ce projet détruirait l’une des plus importantes zones humides du pays. Enquête de Hortense Chauvin. Un arpentage militant et festif est organisé le dimanche 29 septembre par le collectif La Bassée vivante: venez nombreux.ses! Voir ci-dessous.
Depuis plus de 30 ans, la justice ferme les yeux sur les agissements illégaux de Nestlé Waters. Aujourd’hui, la multinationale échappe encore une fois à un véritable procès et bénéficie d’une justice négociée après avoir amassé plus de 3 milliards d’euros de manière frauduleuse. Par Wilona Sitbon, volontaire en service civique. Liens ci-dessous vers les articles de Mediapart et de Reporterre et communiqués des associations.
Le projet de barrage sur le Rhône, entre les départements de l’Ain et de l’Isère, a été abandonné par l’Etat jeudi. L’installation, qui devait être construite sur l’une des dernières zones sauvages du fleuve, avait soulevé de vives oppositions. Par Margot Desmas pour France 3 auvergne rhône alpes.
Le journal l’âge de faire de l’été 2024 est consacré pour l’essentiel aux enjeux de l’eau. On y retrouve un article et des photos de Daniel Hofnung, co-président de la Coordination EAU IDF, qui a effectué un voyage au Rajasthan (Inde) en début d’année pour étudier les réalisations de Rajendra Singh et de son organisation, Tarun Bharat Sangh. On y retrouve aussi le nouveau paradigme de l’eau de Michal Kravcik, ingénieur slovaque, un mode d’emploi des jardins de pluie et bien d’autres choses. Voir lien vers les articles ci-dessous. Le journal en version papier sera disponible (3€) auprès de notre association en septembre, notamment dans les forums des associations. Le trimestriel Naturellement de l’été 2024 consacre lui aussi une large place à l’eau avec notamment un article de Daniel Hofnung sur son voyage en Inde et un témoignage sur la pollution de la Tamise.
Bien que les eaux usées soient désormais principalement traitées dans les stations d’épuration, ces systèmes ne sont souvent pas conçus pour éliminer efficacement les pathogènes fécaux. Par Paul Minier, Docteur en sciences et techniques de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC); Bruno Tassin, Directeur de recherche, sciences de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC) et Fabien Esculier, Chercheur, coordonnateur du programme de recherche-action OCAPI au LEESU, École des Ponts ParisTech (ENPC). Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
Des chercheur.se.s de l’université de Californie à Riverside (UCR, États-Unis) ont découvert des bactéries capables de briser les liaisons carbone-fluor à l’origine de la solidité des « polluants éternels ». Des applications sont particulièrement attendues par les producteurs d’eau aux Etats-Unis au moment où la réglementation concernant les PFAS dans l’eau potable va être durcie. Selon le communiqué des scientifiques, il s’agit d’un pas de plus vers des traitements à faible coût des sources d’eau potable contaminées. Une démarche à l’opposé de celle du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) et de Veolia avec l’osmose inverse basse pression (OIBP), une technologie hors de prix et polluante. Voir les articles de Futura Sciences, le communiqué des chercheur.se.s et l’article de la revue scientifique SciencesAdvances.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…