La crise des PFAS est mondiale. L’action pour y faire face aussi. Fin novembre, l’ONU a rendu publiques cinq lettres envoyées à DuPont, à Chemours, à Corteva, aux États-Unis et aux Pays-Bas en septembre. Ces lettres expriment « de sérieuses inquiétudes concernant les droits humains et les droits et impacts environnementaux » des activités associées à l’usine Fayetteville Works, dans la région inférieure de Cape Fear en Caroline du Nord. Il est rare que le Conseil des droits de l’Homme s’adresse à des entreprises transnationales et pas seulement aux Etats. Un communiqué éclairant de la clinique du droit de l’environnement de l’Université de Californie à Berkeley et de l’association Clean Cape Fear.
Le groupe Suez a engagé un nouveau recours contre la procédure d’appel d’offres lancé par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), en charge d’approvisionner en eau potable un tiers des habitants de la région. Lire l’article de Citoyens.com et notre déclaration, pour l’annulation de la procédure d’appel d’offres. Lire aussi un extrait du compte-rendu de l’audience au Tribunal administratif le 28 février, publié par Boursorama : Suez confirme que Veolia est bien à l’origine du projet d’OIBP, au cœur du nouveau contrat.
Le Comité Génération.s du Blanc-Mesnil dénonce des coupures d’eau résultant d’une surconsommation liée au boom de l’immobilier dans la ville. La dégradation du réseau soumis à de fortes tensions a même causé la casse d’une station de pompage
La nature précise de l’intrusion dont aurait été victime les 16 et 17 novembre derniers le plus grand acteur national de l’assainissement des eaux usées, le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), demeure des plus floues trois mois après avoir été rendue publique par le syndicat. L’affaire révèle autant d’intrigantes étrangetés que d’opportunes coïncidences. Un article de Marc Laimé qui révèle les menaces de privatisation rampante du SIAAP par Veolia.
La lettre de l’Observatoire des multinationales (dont nous publions un extrait) s’interroge sur la provenance de la fortune des milliardaires et des grandes multinationales. On se souvient que Philippe Rio, maire de Grigny et président de la régie publique de l’eau de Grand Paris Sud, alertait dans l’article Quand Suez joue au bonneteau sur le gonflement artificiel des tarifs de vente de l’eau en gros par la multinationale. Alors ceci explique-t-il cela? Et où va cette fortune ? Suez vient de changer de mains, s’éloignant encore davantage des collectivités …si c’est possible!
Après la révélation de la présence massive de particules de plastiques dans l’eau des bouteilles (lire ici), est mise à jour une vaste tromperie qui touche au moins 30% des marques vendues en France. Les pollutions ne permettent plus que ces eaux soient commercialisées sans traitement, elles ne peuvent donc plus prétendre au label eau minérale naturelle ou eau de source. Une réalité cachée depuis des années par les pouvoirs publics sensés protéger les consommateurs. L’association de consommateurs Foodwatch et plusieurs parlementaires montent au créneau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…