Le 29 avril 2024, à l’Université d’Evry, les élus du Syndicat Eau du Sud Francilien ont annoncé saisir la Haute autorité de la concurrence à l’encontre de Suez et de Meridiam et un recours au tribunal pour que les usines de production d’eau potable reviennent aux collectivités comme biens de retour (Lire l’article Eau du Sud Francilien saisit la Haute autorité de la concurrence). Analyse de cette nouvelle situation avec Jacky Bortoli, Conseiller communautaire délégué en charge du cycle de l’eau de Grand Paris Sud. Extraits vidéos de la soirée du 29 avril. Lire aussi différents documents qui ont jalonné l’action depuis un an, un article des Echos et l’avis du Conseil d’Etat sur les biens de retour.
À l’initiative des Soulèvements de la Terre, trois jours d’information et de mobilisation sont organisés contre le projet d’entrepôt routier géant prévu sur les bords de Seine, porté par Haropa Port et le promoteur Goodman. C’est une première mobilisation d’envergure qui rassemblera des dizaines d’associations, d’organisations syndicales et de collectifs, avec le soutien de formations politiques.
Après des années de combat acharné contre le groupe Suez, le syndicat mixte fermé « Eau du Sud Francilien », constitué de quatre intercommunalités, saisi la Haute Autorité de concurrence. L’objectif ? Permettre la réappropriation publique de la production et du transport d’eau potable. Par Margot Bonnéry.
La destruction de bouteilles de Perrier « par précaution » concerne au moins deux millions de bouteilles, apprennent franceinfo et Le Monde. Par Marie Dupin.
Ce n’est pourtant pas la première alerte! Les pouvoirs publics, Préfet en tête, n’ont pas pris la mesure de la situation et restent passifs.
Alors que l’eau se raréfie partout dans le monde en raison des changements climatiques, Oxfam dénonce l’accaparement de l’eau par les multinationales dans un nouveau rapport intitulé « La soif du profit ». Les constats dressés par l’ONG sont accablants, mais les recommandations semblent faibles au vu de la gravité de la situation. Par exemple, faut-il réguler les minéraliers, vraiment ? Ou plutôt faire disparaître l’embouteillage? On peut regretter aussi que tout le volet de l’accaparement des services publics de production et de distribution d’eau par des multinationales soit oublié. A remarquer l’apparition d’une nouvelle et intéressante notion : l’hydro-colonialisme! Teaser, présentation et lien vers le rapport.
Antoine Chao (C’est bientôt demain) était à Dieuze en Moselle avec l’association EAU SECOURS SAULNOIS, la coordination Stop embouteillage et la Coordination EAU Île-de-France pour la journée mondiale de l’eau, il y était question de la privatisation de nos ressources aquifères accaparées par les multinationales de l’eau.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…