Selon la CRIIRAD au moins 9,6 millions de personnes sont concernées en France. Le tritium est le principal produit radioactif rejeté dans l’environnement par l’industrie nucléaire. Dès les années 1990, la CRIIRAD révélait la contamination d’eaux potables autour des sites nucléaires de Marcoule (Gard) et Valduc (Côte d’Or). Lire le communiqué et lien vers l’article de Médiapart.
L’usine de Nogent-sur-Seine qui fait courir un risque de contamination radioactive de l’eau potable d’une grande partie de la région parisienne va-t-elle accueillir deux réacteurs nucléaires supplémentaires? C’est en tout cas un souhait qui rassemble la droite du Grand Est et d’Île-de-France par la voix de Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris et de l’établissement public Seine Grand Lacs, de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et de François Baroin, maire de Troyes et président de la région Grand Est. Voir ci-dessous un article d’Est Eclair du 4 février. Et pour rappel, lien vers deux articles sur les risques de contamination radioactive de l’eau potable des Franciliens.
Sur les mois de juin et juillet 2022, le Réseau « Sortir du nucléaire » a fait analyser toutes les semaines par le laboratoire de l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest) l’eau potable de Choisy-Le-Roi en région parisienne. Le résultat est sans appel : 100% des échantillons prélevés contenaient du tritium, un élément radioactif quasi inexistant à l’état naturel. Si les taux demeurent en dessous des limites de potabilité [1], cette contamination chronique pose question notamment en cas d’accident.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…