Eau de Paris avait invité, lundi 5 juillet 2021, plusieurs élus venus du Grand Paris mais aussi de province pour visiter les travaux de son usine d’Orly et défendre le modèle de la régie publique de l’eau. La technologie de l’OIBP (osmose inverse basse pression), choisie par le Sedif voisin, a été, à cette occasion, assez vivement critiquée.
Le Sedif, en charge de l’eau potable de 4,6 millions de Franciliens, a un projet à 800 millions d’euros pour filtrer davantage l’eau potable des pollutions émergentes. Eau de Paris présente une alternative low tech en mettant une filtration au charbon actif dans son usine d’eau d’Orly. Par Myriam Chauvot dans Les Echos du 6 juillet 2021.
Le déploiement de la technologie d’osmose inverse basse pression, qui doit permettre de retirer le calcaire et le chlore de l’eau, porté par le Syndicat des eaux d’Ile-de-France (Sedif), fait émerger des inquiétudes à l’occasion de l’enquête publique autour de l’installation de ce dispositif dans l’usine d’Arvigny, à Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne).
La politique de l’eau dans les mains d’un monopole privé. Dans ce nouvel article du dossier Veolia Suez constitué par Mediapart, la journaliste MARTINE ORANGE, s’intéresse au SEDIF et au récent renouvellement du contrat. Elle montre l’importance de la fuite en avant technologique, au travers de l’osmose inverse basse pression, dans le jackpot réservé à Veolia.
Contribution de l’association Eau publique Orge Essonne et de la Coordination EAU Ile-de-France à l’enquête publique sur le projet de traitement par osmose inverse basse pression (OIBP) de l’eau produite par l’usine d’Arvigny à Savigny-le-Temple. Un projet mensonger dépassé, dangereux, coûteux, contraire aux besoins des usagers, et à la préservation de la planète.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…