Y a-t-il quelque chose de pourri au Syndicat des eaux usées ? L’incendie de la plus grosse usine d’épuration d’Europe à Achères (Yvelines) a mis en lumière les failles du Siaap, qui recycle les eaux de neuf millions de franciliens et sur qui pèsent plusieurs enquêtes. Article d’Aurélie Foulon publié le 25 novembre dans Le Parisien.
Deux jours après l’incendie dans l’usine d’Achères (Yvelines), les poissons mouraient par milliers dans la Seine, à quelques mètres du site. DR/Manu Desousa
Quatre mois après l’incendie de la station d’épuration Seine Aval, à Achères, d’autres « incidents » récents émergent. Par Christel de Taddeo dans le JDD du 22 octobre.
Une étude réalisée par l’association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (ACRO) montre la présence de tritium, un élément radioactif, dans l’eau du robinet d’un grand nombre de communes, notamment en région parisienne. Cette pollution qui se situe bien en dessous des seuils réglementaires de qualité admis, provient des rejets des centrales nucléaires. Ci-dessous toutes les informations et le débat sur la qualité de l’eau.
Près de Sens, des nappes phréatiques alimentent en partie la ville de Paris en eau potable. Pour améliorer sa qualité, les agriculteurs qui produisent sur ces zones de captages, sont incités à réduire l’utilisation de pesticides. 130 agriculteurs s’engagent à réduire leur usage de pesticides. Un reportage de France Info.
Les habitant-es d’Est Ensemble qui paient plus cher une eau de moindre qualité fournie par le SEDIF (Veolia) aimeraient eux-aussi être approvisionné-es en eau par Eau de Paris.
Le 18 mai 2019, pour la 7ème année consécutive, des citoyens du monde entier se rassembleront dans des dizaines de villes pour des Marches et des actions non-violentes. Ils manifesteront contre le système agro-industriel incarné par les multinationales de l’agrochimie, responsables de l’empoisonnement de la planète et de ses habitants actuels et futurs. A Paris, RDV Place de la république de 14h à 18h.
Non contente de bétonner nos villes et nos campagnes, la multinationale Vinci a été prise en flagrant délit de rejet de ciment dans les eaux de la Seine, à quelques centaines de mètres du siège du groupe. Ces rejets délibérés auraient commencé il y a plus d’un an. Difficile dans ces conditions de plaider l’ignorance comme tente de le faire Vinci. D’autres déversements sont signalés sur les quais de la Seine, port de la Javelle, par des camions de Lafarge cette fois. Il ne s’agit malheureusement pas de cas isolés : selon un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), publié en février, les rejets en milieu naturel ou dépôts sauvages de déchets de ce type se multiplient ces dernières années. Et les chantiers colossaux du Grand Paris ne sont pas en reste!
Lire les informations d’Europe 1, de Francetvinfo et du Monde. en lien ci-dessous.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…