Non contente de bétonner nos villes et nos campagnes, la multinationale Vinci a été prise en flagrant délit de rejet de ciment dans les eaux de la Seine, à quelques centaines de mètres du siège du groupe. Ces rejets délibérés auraient commencé il y a plus d’un an. Difficile dans ces conditions de plaider l’ignorance comme tente de le faire Vinci. D’autres déversements sont signalés sur les quais de la Seine, port de la Javelle, par des camions de Lafarge cette fois. Il ne s’agit malheureusement pas de cas isolés : selon un rapport de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), publié en février, les rejets en milieu naturel ou dépôts sauvages de déchets de ce type se multiplient ces dernières années. Et les chantiers colossaux du Grand Paris ne sont pas en reste!
Lire les informations d’Europe 1, de Francetvinfo et du Monde. en lien ci-dessous.
Une grave fuite de pétrole lourd a été constatée le dimanche 25 février au soir sur le pipeline d’Îlede-France (PLIF) exploité par Total sur les communes d’Autouillet et de Boissy-sans-Avoir dans le Nord-Ouest des Yvelines. Près de 900 m3 d’hydrocarbures se sont déversés sur les champs alentours et se sont infiltrés sous terre avant de gagner les rus les plus proches comme le Lieutel (affluent de la Mauldre qui se jette dans la Seine) ce qui accroit les risques pour la nappe phréatique. France Nature Environnement Ile-de-France (FNE Ile-de-France) s’inquiète des conséquences environnementales et sanitaires de cet accident et interpelle les pouvoirs publics et Total sur les causes et l’impact de cette catastrophe écologique ainsi que sur les garanties d’indépendance des expertises et du suivi.
Le permis d’aménager accordé par la ville de Romainville sur le projet d’île de loisirs porté par la Direction des Sports de la Région Île-de-France illustre les approximations et l’opacité de ce projet engagé depuis les années 2000. Depuis, le dérèglement climatique et la disparition de la biodiversité nous ont rattrapé. Aucun aménagement ne peut plus ignorer la nécessité de préserver les écosystèmes, les arbres, les sols et plus globalement, les espaces de régulation climatique dont l’impact sur la santé des populations n’est plus à démontrer, à fortiori en milieu urbain dense.
Le Mercredi 12 décembre 2018, la Municipalité a proposé une réunion d’information destinée aux habitants du village. Cette réunion, co-animée par le Maire de Jutigny, Fabrice Génon, et le Président du SIAEPPEM[1], Bruno Corbisier, a été l’occasion pour notre collectif d’habitants de participer à un débat public à propos de l’eau potable et surtout à propos des énormes travaux prévus dans le cadre du TransprEauvinois, et de sa fusion avec le Syndicat de l’Eau Est-Seine et Marne (dit S2E77), qui réunira à terme 100 à 150 communes.
C’est pour le moment, à notre connaissance, le seul débat de ce type proposé par une mairie concernée par la fusion au sein du TransprEauvinois. Il a soulevé des questions qui nous concernent tous.
A l’occasion d’une réunion publique organisée par la municipalité le mercredi 12 décembre, des habitants expriment leurs inquiétudes et interpellent leurs concitoyens. Voici leurs questions.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…