Le permis d’aménager accordé par la ville de Romainville sur le projet d’île de loisirs porté par la Direction des Sports de la Région Île-de-France illustre les approximations et l’opacité de ce projet engagé depuis les années 2000. Depuis, le dérèglement climatique et la disparition de la biodiversité nous ont rattrapé. Aucun aménagement ne peut plus ignorer la nécessité de préserver les écosystèmes, les arbres, les sols et plus globalement, les espaces de régulation climatique dont l’impact sur la santé des populations n’est plus à démontrer, à fortiori en milieu urbain dense.
Le Mercredi 12 décembre 2018, la Municipalité a proposé une réunion d’information destinée aux habitants du village. Cette réunion, co-animée par le Maire de Jutigny, Fabrice Génon, et le Président du SIAEPPEM[1], Bruno Corbisier, a été l’occasion pour notre collectif d’habitants de participer à un débat public à propos de l’eau potable et surtout à propos des énormes travaux prévus dans le cadre du TransprEauvinois, et de sa fusion avec le Syndicat de l’Eau Est-Seine et Marne (dit S2E77), qui réunira à terme 100 à 150 communes.
C’est pour le moment, à notre connaissance, le seul débat de ce type proposé par une mairie concernée par la fusion au sein du TransprEauvinois. Il a soulevé des questions qui nous concernent tous.
A l’occasion d’une réunion publique organisée par la municipalité le mercredi 12 décembre, des habitants expriment leurs inquiétudes et interpellent leurs concitoyens. Voici leurs questions.
Le député Adrien Morenas (LRM), Président de la mission sur la ressource en eau, prépare une proposition de loi sur la protection et le développement de la ressource en eau et a organisé mardi 4 décembre une audition publique à laquelle a participé Jean-Claude Oliva pour la Coordination Eau Île-de-France. Lire son intervention et ses notes ci-dessous.
Avant qu’il ne soit trop tard et que le saccage commence, citoyen-nes et associations se mobilisent. Nous vous proposons une promenade virtuelle dans le bois de Romainville via un diaporama, pour découvrir ce bien commun menacé de destruction. Et de nombreuses informations pour aller plus loin et pour agir.
La renouée du Japon atteint trois mètres de hauteur, c'est une plante pionnière...
La jungle de Romainville, trop sauvage vraiment pour les nouveaux-elles habitant-es des projets immobiliers alentours?
Un magnifique bouquet d'arbres ciblés pour être rasés.
Les promeneur-euses ne tombent pas dans le panneau et sont nombreux-ses.
Une véritable montagne de sable d'un volume de 32 000 m3 pour environ 150 mètres de long et 60 mètres de large, atteignant parfois 10 mètres de hauteur par rapport au terrain naturel, a été déposée en 2015 en prévision des travaux.
Une montagne de sable qui attend depuis trois ans sa transformation en coulis (mortier liquide) pour combler les anciennes carrières (sous la forêt).
Un site déjà très accessible qui ne demande qu'un aménagement léger pour être ouvert à tou-tes.
La consultation "publique" n'était pas encore terminée que des souffleries étaient installées pour changer l'air des carrières et permettre les visites techniques pour l'ouverture du chantier.
Surveillant de rivière au Siarce depuis 20 ans, Thierry Fuhrer est le premier à avoir repéré des traces de cet animal disparu de la région depuis 150 ans. Article de Cécile Chevallier, publié le 22 juillet 2018 dans Le Parisien Essonne.
Ces traces sont typiques du castor, plus gros rongeur d’Europe. LP/Cécile Chevallier
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…