Le Sedif, qui gère la production et la distribution de l’eau potable pour 133 communes en région parisienne, teste une filtration « membranaire » dans ses usines. Alors que l’établissement public promet de lutter contre la contamination aux PFAS, la régie Eau de Paris et des associations écologistes alertent sur les conséquences du projet. Par Pierre de Baudoin. Extraits.
Sous couvert d’aménagement du territoire et de gestion du risque inondation, l’État et les grands aménageurs s’acharnent à bétonner, artificialiser et transformer en infrastructures productivistes ce qui reste d’écosystèmes vivants en Île-de-France. Dans la plaine alluviale de la Bassée, un territoire où la Seine et l’Yonne s’entrelacent, ils veulent creuser, barrer, endiguer et canaliser.
La préfecture a mis en demeure le SEDIF et son usine d’eau potable de Choisy-le-Roi, car celle-ci ne parvient pas à respecter les normes qui lui sont assignées. Explications d’ActuParis.
Ce n’est pas la première fois que cela arrive, notre association avait dénoncé les rejets polluants du SEDIF dans la Marne, il y a quelques années. Une situation appelée à se reproduire de plus en plus souvent avec la mise en place de l’osmose inverse basse pression qui va accroître les volumes d’effluents rejetés sans traitement.
Selon la CRIIRAD au moins 9,6 millions de personnes sont concernées en France. Le tritium est le principal produit radioactif rejeté dans l’environnement par l’industrie nucléaire. Dès les années 1990, la CRIIRAD révélait la contamination d’eaux potables autour des sites nucléaires de Marcoule (Gard) et Valduc (Côte d’Or). Lire le communiqué et lien vers l’article de Médiapart.
L’une des dernières portions naturelles de la Seine pourrait être mise à grand gabarit pour le transport de marchandises. Ce projet détruirait l’une des plus importantes zones humides du pays. Enquête de Hortense Chauvin. Un arpentage militant et festif est organisé le dimanche 29 septembre par le collectif La Bassée vivante: venez nombreux.ses! Voir ci-dessous.
Bien que les eaux usées soient désormais principalement traitées dans les stations d’épuration, ces systèmes ne sont souvent pas conçus pour éliminer efficacement les pathogènes fécaux. Par Paul Minier, Docteur en sciences et techniques de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC); Bruno Tassin, Directeur de recherche, sciences de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC) et Fabien Esculier, Chercheur, coordonnateur du programme de recherche-action OCAPI au LEESU, École des Ponts ParisTech (ENPC). Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…