Suite au Forum sur l’eau, le 1er février à Grigny, l’association Eau publique Orge-Essonne, membre de la Coordination Eau Île-de-France, vient d’envoyer une lettre ouverte au Directeur général des services du SIARCE, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement, de Réseaux et du Cycle de l’Eau qui regroupe 44 communes sur trois départements (Essonne, Seine-et-Marne, Loiret). En cause, un renouvellement de délégation de service public pour la gestion de l’usine publique de production d’eau potable d’Itteville,dans des conditions fort peu transparentes, semble-t-il. Voir aussi la première réponse du SIARCE. A suivre…
Commentaire sur les jugements du Tribunal d’instance de Lens du 13 juin 2017 et du Tribunal de grande instance de Nanterre du 17 août 2017 : la réduction de débit d’eau une nouvelle fois jugée illégale. Une jurisprudence opposée aux réductions de débit d’eau se confirme.
Par Daniel Kuri, Maître de conférences de droit privé, Université de Limoges (O.M.I.J.) EA 3177
Après la non-adhésion au SEDIF des trois territoires Est Ensemble, Plaine Commune et Grand-Orly-Seine-Bièvre, un pas important a été franchi vers la gestion publique. Une nouvelle pétition lancée par des citoyen.nes, des élu.es, des collectifs et des associations, place l’exigence démocratique au cœur de la seconde phase qui s’ouvre.
C’est la une du magazine municipal du Pré-Saint-Gervais dont le Maire, Gérard Cosme, est Président d’Est Ensemble. Dans son éditorial, outre les traditionnels vœux pour la nouvelle année, Gérard Cosme souligne « le pas important vers la gestion publique » franchi avec le vote en faveur de la non-adhésion au SEDIF. « Dorénavant le chemin existe, il a été rendu possible par la mobilisation populaire et le vote des élu.es du 19 décembre » conclut-il. Vous pouvez compter sur nous pour continuer sur ce chemin, M. le Président! Lire ci-dessous l’édito et le dossier sur l’eau.
Mardi 19 décembre 2017 toutes les villes du territoire d’EST ENSEMBLE sauf NOISY LE SEC ont décidé de saisir la chance historique de pouvoir passer à une gestion 100% publique de l’eau et de se donner un délai de deux ans pour réaliser les études techniques et engager une concertation avec les habitants. En effet, le maire s’est désolidarisé du reste du territoire et a fait part de sa volonté de ré-adhérer au SEDIF et ce, sans débat avec les habitant.es, ni avec les élu.es du conseil municipal. Mais il n’a pas pu le faire immédiatement faute d’avoir présenté une délibération à ses collègues.
Lire ci-dessous la lettre ouverte des conseillers municipaux Christiane DELPOZO, Anne DEO et Patrick LASCOUX et la pétition déjà signée par des centaines d’habitant.es, à l’initiative du Collectif eau publique de Noisy en cours de création.
C’est ce qui ressort de la synthèse annuelle publiée par l’Agence régionale de santé pour 2016. Un document analysé par l’association Romainville Sud sur son blog. Pour l’ARS, l’eau distribuée par le SEDIF, même si elle reste consommable, n’est pas de bonne qualité, contrairement à celle distribuée par Eau de Paris. En cause, la pollution par les pesticides. On voit ici la limite de l’approche par des traitements industriels, sophistiqués et coûteux, privilégiée par le SEDIF. C’est en amont qu’il faut agir en préservant la qualité de l’eau brute, dans l’environnement. L’utilisation d’eau souterraine et le développement de l’agriculture biologique autour des champs de captage y participe fortement pour Eau de Paris. Jusqu’à quand le SEDIF va-t-il s’acharner à produire de l’eau potable à partir d’eaux brutes très dégradées? Ce n’est plus tenable et cela commence à se voir! Continuer la lecture de SEDIF: la qualité de l’eau laisse à désirer→
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…