Le Conseil municipal d’Arcueil a adopté à l’unanimité, le 9 novembre, un vœu sur le choix du mode de gestion de l’eau potable, présenté par les groupes Arcueil écologie, Belle Alliance Citoyenne Socialiste et Écologiste, Front de gauche, Gauche citoyenne et citoyens.
A l’initiative du groupe Cachan ensemble ( DNV, EELV, PG, Citoyens), le vœu en faveur de la gestion publique a été adopté par le Conseil municipal du 16 novembre. Le vœu sur l’eau a été adopté avec le soutien de tous les élus sauf les cinq élus de droite …et le Maire (PS). Lire ci-dessous.
La mobilisation citoyenne pour une gestion publique de l’eau vient de remporter une nouvelle victoire. Après des années de gestion de l’eau par le SEDIF et les scandales de son délégataire, la multinationale VEOLIA, le conseil municipal extraordinaire de la ville de Saint-Denis a voté mercredi un vœu fort, en faveur d’une régie publique et pour le lancement d’études indépendantes en vue de ce changement de gestion. Par le Collectif eau publique de Saint-Denis.
Vous n’y pensez pas forcément en vous rasant, mais l’eau du robinet rapporte beaucoup d’argent à ceux qui la distribuent. Des multinationales comme Suez ou Veolia. Mais pour quels services rendus ? Révélations sur des contrats parfois opaques et très lucratifs. Publié par l’œil du 20 heures.
L’entreprise Veolia a été condamnée par la justice à plusieurs reprises pour avoir coupé l’eau ou réduit le débit d’eau chez des familles pour impayés (voir les ordonnances de jugement ici). Elle a réagi à ces condamnations en poursuivant France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France pour diffamation. Cette attaque a suscité de nombreuses réactions de soutien vers les deux organisations, de la part d’associations, d’élus, d’universitaires et de citoyens.
Cette réponse contient de nombreuses approximations que France Libertés et la Coordination eau Ile-de-France ont dénoncées dans un courrier envoyé à Veolia le 20 octobre.
La loi NOTRe permet aux communes, via leurs territoires, de ne pas ré-adhérer au SEDIF (syndicat des eaux d’Ile-de-France). En cas de volonté d’adhésion, celles-ci doivent le manifester avant le 31 décembre 2017. Malgré de très nombreuses sollicitations pour ne pas dire pressions, à ce jour, trois établissements publics territoriaux n’ont toujours pas manifesté leur volonté d’adhésion. Il s’agit d’Est Ensemble, Plaine Commune et Grand Orly-Seine-Bièvre. Ces établissements publics regroupent 36 communes et 1,5 millions d’habitants, usagers du service de l’eau.
Par Jacques Perreux, président du groupe écologiste et citoyen au Conseil de l’Établissement public territorial Grand-Orly-Seine-Bièvre.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…