Mediapart lève le voile sur une invraisemblable manipulation financière orchestrée par deux cadres dirigeants de Veolia Eau. Ces derniers ont créé une société au Luxembourg à qui Veolia a confié la gestion des paiements par TIP, avec pour objectif de revendre cette société pour 200 millions d’euros… à Veolia!
Dans nos villes*, l’eau qui coule des robinets est le plus souvent gérée par des multinationales de l’eau : VEOLIA ou SUEZ Lyonnaise. Avec la création de la Métropole du Grand Paris et des Établissements Publics Territoriaux (EPT), une possibilité existe pour que la gestion de cette eau redevienne publique… si les élus le décident.
Depuis quelques semaines, Veolia nous envoie des courriers d’avocats visant à faire retirer les publications qui les concernent de notre site internet sous prétexte de diffamation.
Pendant ce temps, les pratiques illégales continuent sans aucune gêne de leur part.
Nous préférerions que Veolia mette de l’énergie à respecter la loi plutôt qu’à faire travailler ses avocats pour tenter de nous empêcher de faire connaitre la vérité.
Heureusement, les médias relaient nos actions et vous trouverez ci-dessous la revue de presse des derniers éclairages suite aux avenants intégrant la possibilité de faire des réductions de débits.
Un nouveau procès rendra son verdict fin décembre, nous ne manquerons pas une fois de plus d’éclairer Veolia dans toute sa vérité.
Suite à l’installation d’un nouveau compteur à télé-relève, M. Fontaine, résidant à Issy-les-Moulineaux, a été victime d’une « erreur d’affectation », reconnue par Veolia après la publication sur notre blog d’un courrier à M. Santini, président du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF). La surfacturation occasionnée a été remboursée à l’usager. L’histoire aurait pu s’arrêter là: lire ici. Mais non, elle vient de connaître un épilogue cocasse, M Santini, par ailleurs Maire d’Issy-les-Moulineaux, proposant un dédommagement à son administré!
Derrière l’opération de communication de Veolia et du Syndicat des Eaux d’Île-de-France (SEDIF), dénoncée par notre association, se profile l’indigence de la « convention sociale » signée par Est Ensemble (un territoire qui regroupe neuf villes de Seine Saint Denis).
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…