Après la révélation de la présence massive de particules de plastiques dans l’eau des bouteilles (lire ici), est mise à jour une vaste tromperie qui touche au moins 30% des marques vendues en France. Les pollutions ne permettent plus que ces eaux soient commercialisées sans traitement, elles ne peuvent donc plus prétendre au label eau minérale naturelle ou eau de source. Une réalité cachée depuis des années par les pouvoirs publics sensés protéger les consommateurs. L’association de consommateurs Foodwatch et plusieurs parlementaires montent au créneau.
Le 2 février est célébrée la journée mondiale des zones humides. Elle se déroule cette année dans un contexte inquiétant avec un premier ministre annonçant une pause dans leur cartographie: voir ci-dessous l’alerte d’Eau et rivières de Bretagne. Pourtant les zones humides jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes, rappelle un communiqué (voir ci-dessous) du Partenariat français pour l’eau (PFE) regroupant pouvoirs publics, associations et entreprises: nous suggérons de l’envoyer au premier ministre et aux ministres concernés (transition écologique et agriculture) qui ne semblent pas en avoir connaissance!
Réorganisations non justifiées, suppression d’acquis sociaux, manque de personnel, surveillance des salarié.e.s et pressions liées aux JOP2024, les syndicats FO et CGT du SIAAP haussent le ton en ce début d’année. La question de la grève au SIAAP est ouverte, selon FO.
La FNCCR, association nationale regroupant plus de 600 collectivités en charge des services publics locaux de l’eau potable et de l’assainissement, demande au Gouvernement de soutenir activement le monde agricole dans sa transition et son adaptation au changement climatique, sans toutefois renoncer aux enjeux cruciaux de protection des zones de captage de l’eau potable. Voir aussi la déclaration de Dan Lert, président d’Eau de Paris et le dispositif mis en place par Eau de Paris pour accompagner les agriculteur.rice.s.
Des élus néerlandais ont très officiellement alerté la préfecture de l’Oise de leur expérience de l’entreprise Chemours et des risques de pollution de l’environnement encourus avec l’extension de l’usine de Villers Saint Paul. Mais pour la préfecture, ce n’est pas une alerte, ni une mise en garde! Leur a-t-elle seulement répondu? En tout cas, elle n’a toujours pas répondu aux demandes d’informations et de rendez-vous formulées par Me Louise Tschanz, avocate de la Coordination EAU Île-de-France, de la Fondation Danielle Mitterrand, du MNLE et de FNE IDF… Lien ci-dessous vers les articles de Julie Pietri de Radio France.
Paris 2024 : pollution trop élevée, normes non respectées… Les résultats des analyses de la qualité de l’eau de la Seine montrent des pics de pollution, même en l’absence d’intempéries! Un constat qui n’a pas empêché l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France de donner un avis favorable à la baignade en 2023. Les fédérations de natation et de triathlon, sensées protéger les athlètes, n’ont pas été plus regardantes. Lors d’épreuves tests en vue des Jeux olympiques, la baignade a été autorisée malgré une eau trop polluée ! Et tout cela pour le modeste coût de 1,4 milliards d’€ financé essentiellement par la facture d’eau des usagers via les prélèvements de l’Agences de l’eau. Une enquête détaillée et accablante de Mathieu Lehot-Couette pour France info. Extraits ci-dessous et lien vers l’article complet.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…