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Nouveau réseau pour l’eau bien commun en Rhône-Alpes !

LogoEBCrhôneA carreUne vague inédite, citoyenne et associative mobilise la société civile autour de l’eau bien commun en Rhône-Alpes ! Ce mouvement a pris la forme d’une association-réseau : la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes, qui se donne pour but de fédérer des organisations diverses et complémentaires : environnementales, culturelles et artistiques, de protection des consommateurs ou de défense du service public et des droits fondamentaux…

En lien avec la Coordination Eau Ile de France, sur la lancée du Forum Alternatif Mondial de l’eau (FAME), le nouveau réseau souhaite mutualiser moyens et expertise pour renforcer les actions existantes et pour devenir un acteur incontournable dans toutes les décisions qui concernent la ressource en eau en Rhône-Alpes.

ATTAC, WECF France, FRAPNA, ACER, SERA, ANCIELA, Cora Bio, Amis de la nature du Haut Beaujolais et de nombreux citoyens soutiennent la création de la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes pour porter l’eau en tant que bien commun au cœur des débats citoyens.

Natalia Dejean, Présidente de la Coordination Eau Bien Commun Rhône-Alpes, lance un appel à toutes les associations, collectivités et citoyens pour rejoindre la mobilisation en Rhône-Alpes en faveur de l’accès à l’eau en tant que droit humain universel. Car l’eau n’a pas de prix, elle doit rester un bien commun et ne pas être soumise aux lois du marché.

Parmi les premières thématiques évoquées, figurent le développement de l’agriculture biologique et la protection des champs de captage, la défense et la promotion du service public de l’eau, la tarification et l’accès à l’eau pour tous, la gestion du foncier, la lutte contre l’extractivisme, le changement climatique, la gestion écologique des cours d’eau et du Rhône… Un plan d’action est sur le point d’être défini avec les acteurs impliqués, la première action de la Coordination étant de recenser les acteurs rhônalpins qui portent des actions locales autour de l’eau et ses différents enjeux. La Coordination se fixe aussi pour mission d’organiser l’expertise citoyenne et publique pour aider les collectivités qui le souhaitent à retourner à une gestion publique.

Crée en avril 2013, l’association travaille déjà activement pour établir un plan d’action partagé.
Le réseau est ouvert à toute personne ou organisme intéressés.
Pour plus d’informations, contactez-nous ! ICI

Le SEDIF et les « acharnés »

Une nouvelle péripétie juridique entre le SEDIF et la Coordination EAU Île-de-France au sujet d’Est Ensemble.

 

En mai 2012, suite à un recours de la Coordination EAU Île-de-France, le tribunal administratif de Montreuil a annulé la délibération de la Communauté d’agglomération Est Ensemble décidant d’adhérer au Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF). Depuis, la Communauté d’agglomération a lancé un nouvel audit, confié au bureau d’études SP2000, dont les résultats sont attendus pour juin 2013. Mais Est Ensemble n’a pas revoté la délibération cassée. Est Ensemble ne fait donc toujours pas partie du SEDIF.

 

De son côté, la Coordination n’est pas restée les deux pieds dans le même sabot. Au début de l’année 2013, elle a rencontré le nouveau président de l’agglomération et s’apprête à rendre publiques ses propositions concrètes pour la gestion de l’eau dans l’agglomération. Sur sa lancée, elle a aussi déposé un recours contre le SEDIF qui a pris des décisions concernant Est Ensemble alors que l’agglomération n’en faisait pas partie. En février 2011, le SEDIF avait en effet décidé d’activer l’annexe 46 du contrat SEDIF VEOLIA, annexe qui concernait l’intégration d’Est Ensemble au SEDIF. Or à cette période, Est Ensemble n’était pas encore formellement adhérente au SEDIF et depuis la décision, on l’a vu, a été cassée. Mieux, cet annexe impliquait une baisse tarifaire (quasiment annulée depuis par les hausses successives) qui a été appliquée dès janvier 2011, avant que la délibération soit votée ! Et cet annexe au contrat avait été adopté en juin 2010, alors que l’agglomération n’était pas adhérente au SEDIF. C’est donc un abus de pouvoir manifeste. Le tribunal a cependant rejeté le recours de la Coordination, car il est trop tard pour dénoncer l’illégalité de la délibération de juin 2010. Il aurait fallu le faire dans les deux mois. Cela ne signifie pas pour autant que le tribunal délivre un brevet de légalité à cette délibération, comme tente de le faire croire le SEDIF dans son (petit) communiqué ! D’ailleurs, le tribunal a rejeté également les demandes du SEDIF (3000€!) contre notre association…

 

L’autre motif invoqué par le tribunal pour rejeter le recours de la Coordination est que la délibération du SEDIF de février 2011 mentionnait une réserve pour son application, concernant l’adhésion effective d’Est ensemble au SEDIF. Mais l’annexe 46 a été mis en application avant que cette condition soit remplie ! Comprenne qui pourra… Quoi qu’il en soit, ce jugement ne change pas grand chose. Nous n’avons pas fait un pas supplémentaire mais nous n’avons pas reculé. Est Ensemble ne fait toujours pas partie du SEDIF et la situation reste ouverte, ce qui est l’essentiel. Le titre du communiqué du SEDIF, outre qu’il est mensonger, constitue un aveu de faiblesse : une décision publique, normalement prise, n’a pas besoin d’être « confortée »…

 

Enfin le SEDIF dénonce « l’acharnement » de la Coordination Île-de-France à son encontre: c’est un hommage du vice à la vertu. Oui, nous sommes acharnés contre une délégation de service public  à la même entreprise depuis 90 ans ! Oui, nous sommes acharnés contre un des tarifs les chers de France ! Oui, nous sommes acharnés contre une surfacturation imposée aux populations les plus démunies ! Oui, nous sommes acharnés contre le verrouillage politique exercé par le même président depuis trente ans ! Que le mastodonte s’irrite des piqûres du moustique est plutôt bon signe…Continuons à nous acharner ensemble! Acharnez-vous !

Jugement TA Paris 250413

communiqué SEDIF 170513

 

 

 

Gaz de schiste : trésor empoisonné ou nouvel Eldorado?

La problématique des gaz de schiste et de l’eau, vue de Tunisie, par Mohamed Larbi Bouguerra. 

« Dès que l’on parle pétrole ou gaz, sans être atteint de « complotite » aiguë, on ne peut s’empêcher de penser  que   manœuvres,  chausse-trappes et barbouzes ne sont jamais bien loin. Le jargon diplomatique  parle de géostratégie.  Sid Ahmed Ghozali, ancien chef du gouvernement algérien et fondateur de la Compagnie Nationale Pétrolière Sonatrach avertit : « A travers toute la planète, les puissants cherchent sans relâche, par d’autres moyens que par le passé, à piller les richesses des pays les plus fragiles. » (L’Humanité, 19 au 21 octobre 2012, p.16-17).  Manifestant contre le gaz de schiste devant l’ANC le 21octobre, certains citoyens ne s’y sont pas trompés en criant à l’adresse des représentants de la Nation: « Ne vendez pas le pays ! »  

Dans le cas du gaz de schiste en effet, la technique prétendument révolutionnaire de la fracturation hydraulique n’a-t-elle pas été mise au point par le géant de l’armement américain Halliburton ? Rappelons que cette entreprise colossale est celle qui a dévasté l’Irak et enrichi les va-t’en guerre yankees et, à leur tête, l’ancien vice-président ultraréactionnaire Dick Cheney, grand manitou de cette méga-entreprise qui rêve de se passer du gaz russe ou iranien.  On comprend alors aisément le succès récent et fulgurant   de cette technique aux Etats Unis : elle y a obtenu des subventions énormes de la part de nombreux Etats alors que depuis 65 ans, l’exploitation du gaz de schiste se faisait à une échelle modeste, presque artisanale, si on peut dire, dans une trentaine d’Etats.  En France, les permis d’exploration ont été accordés au printemps 2010 par le gouvernement Sarkozy et intéressent le sud-est du pays (Ardèche, Montélimar…)

Chez nous, en septembre 2012, Shell a été autorisé par le gouvernement à effectuer les premières explorations (entendons-nous bien : exploration et non exploitation ?) de gaz de schiste dans le Kairouannais.

En 1927, c’est un peu plus au sud que les frères Schlumberger ont vérifié leurs résultats alsaciens de la technique d’analyse électrique des sols qui devait révolutionner l’exploration pétrolière et conduire à la création, en 1931, de la première société d’exploration d’hydrocarbures dans notre pays.

La littérature signale que, depuis 2010, des sociétés comme Winstar Resources, Perenco ou Cygam Energy ont déjà commencé à utiliser chez nous la technique de la fracturation hydraulique. Ce qui pose de prime abord la question de la transparence de l’octroi de ces permis et l’information des populations concernées. En France, par exemple, les présidents de région ont leur mot à dire en cette matière et les autorisations accordées par Paris peuvent être contestées devant les juridictions administratives. Du reste, devant la levée de bouclier des défenseurs de l’environnement, le gouvernement a dû prononcer un moratoire, le 04 février 2010, sur les forages d’exploration faisant appel à la fracturation hydraulique dans l’attente des rapports de commissions ad hoc sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huile de schiste)

Comment ça marche ?

La recherche de gaz traditionnel est relativement facile : schématiquement, les hydrocarbures sont emprisonnés dans des poches, par des couches géologiques imperméables vers lesquels ils ont migré après leur formation dans la roche–mère (diagénèse).  Il suffit alors de percer à la verticale, sur quelques centaines de mètres,  pour que le gaz s’échappe à la surface. Il se compose essentiellement de méthane CH4, le corps le plus simple de la chimie organique. S’agissant du gaz de schiste, on a à faire à des micropoches de gaz emprisonné dans des structures géologiques marneuses ou argileuses – roche-mère – qui se situent à 2500 mètres de profondeur. On est donc face à une ressource diffuse.  Pour réunir ces micropoches en une seule pour en faciliter l’extraction, il faut bouleverser la géologie locale appartenant généralement au Jurassique ou au Carbonifère moyen ou supérieur.  On crée alors des brèches dans ces structures  par explosif puis on fracture l’ensemble par un liquide de fracturation – mélange d’eau, de sable et de produits chimiques – sous une très forte pression. Le gaz remonte alors à la surface avec une partie du liquide de fracturation. Mais comme la fracturation ne s’étend pas sur une grande distance étant donné la pression opposée par le sol, il faut refaire un autre puits, à 600 mètres du premier. Généralement,  au bout d’une quinzaine de stimulations (hydraulique, chimique…), un forage est abandonné. On a alors un véritable « mitage » du terrain – criblé par plusieurs puits, en moyenne tous les 600 mètres –  qui deviendra proprement inutilisable pour bien longtemps. A chaque opération (on parle de frack), il faut utiliser entre 10 et 20 000 m3 d’eau (soit 10 à 20 millions de litres) d’après un rapport officiel commandé par le gouvernement français et publié au cours de l’été 2011. Aux Etats Unis, on compte 500 000 forages et il faut en moyenne 3 forages par km2 avec pistes d’accès, unités de séparation eau/gaz-pétrole, bassins de rétention des eaux de retour de fracturation, réservoirs de stockage (pour le gaz) et stations de pompage et compresseurs.

On voit donc les dangers de cette affaire : on crée des microséismes, on bouleverse le paysage, on utilise d’énormes quantités d’eau et il faut récupérer l’eau de fracturation remontant avec le gaz. Cette eau est bien entendu particulièrement polluée par les produits chimiques (acides,  lubrifiants…) et a collecté au passage, dans le sous-sol, métaux lourds (mercure, cadmium…), bactéries voire des éléments radioactifs tels le radium, l’uranium, le radon, le thorium… que l’on a retrouvé dans l’eau potable d’après mon ami le Pr André Picot (CNRS, France). Ces derniers éléments sont de redoutables agents cancérogènes pulmonaires chez l’homme (Groupe 1 du Centre International de recherche sur le cancer (CIRC) de Lyon). Pour assurer l’alimentation en eau du forage, il faut une véritable noria de camions citernes… qui vont  donc alourdir  l’empreinte carbone de l’opération en polluant l’air avec leur gaz d’échappement. De fait, il faut 1000 camions d’eau de 20 tonnes chacun par forage si l’eau nécessaire au moment du forage n’est pas disponible sur place (nappes phréatiques utilisables ou pipeline).  On relèvera que lors de sa remontée, le gaz peut s’échapper – ainsi que des composés soufrés gazeux  – vers l’atmosphère. Or, le méthane est un gaz à effet de serre particulièrement puissant puisque son effet est bien supérieur à celui du gaz carbonique. Enfin, les nappes phréatiques souterraines peuvent être polluées par le liquide de fracturation et devenir impropres à la consommation. Sur le plan écologique, on voit ainsi les  sérieux reproches  que l’on peut adresser à l’exploitation du gaz de schiste.

Un potentiel énorme… mais à un prix exorbitant ?

Pour autant, les spécialistes font remarquer que les ressources en gaz de schiste seraient du même ordre que celles du gaz conventionnel comme celui du Qatar,  d’Algérie, d’Iran…. Des chiffres, pas toujours sûrs, créditent par exemple, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient de 75000 milliards de m3. Pour toute la planète, ce chiffre serait de 500 000  milliards de m3 de gaz. Aux Etats Unis, le gaz de schiste représente 14% de la production totale de gaz et les projections prévoient de porter cette proportion à 45% à l’horizon 2035. Mais au pays du libéralisme effréné, les habitants de la ville de Fort Worth dans le Texas voient l’eau du robinet  chargée en  méthane des forages voisins. Ceux de Pavilion, dans le Wyoming, se plaignent de l’odeur et du goût de l’eau de leurs puits et le cas du forage de Marcellus Shale,  en Pennsylvanie, pose un sérieux problème car il vomit des saumures extrêmement chargées en sels divers. De son côté, le  forage de Baldwin Hills, en pleine ville de Los Angelès, constitue  un véritable scandale national car il pollue l’air et les nappes souterraines et augmente l’activité sismique dans une région déjà très sensible aux tremblements de terre. Quoi qu’il en soit : Business must go on… dans le pays de l’Oncle Sam, n’est-ce pas ? Pire : les milieux d’affaires flairent le bon filon : ils préparent produits chimiques, filtres, membranes et biocides pour traiter, en conformité avec la réglementation, les eaux de fracturation avant de les stocker ou de les diriger vers les stations de traitement ou le milieu récepteur. Tâche herculéenne étant donné les gigantesques volumes en jeu mais…. marché à cinq milliards de dollars, et qui va doubler d’ici 2025 prédisent ceux qui connaissent le prix de toute chose et ignorent la valeur des choses comme disait le poète Lord Byron. 

Plaintes en série !

Si donc de tels errements se produisent là-bas, on peut imaginer les dégâts qui attendent dans les pays du Sud.

Les scientifiques américains ne cessent pourtant de tirer la sonnette d’alarme face aux menées irresponsables des pétroliers. Ainsi, le professeur de pédiatrie Jérôme Paulson, de la Faculté de Médecine et des Sciences de la Santé de l’Université George Washington affirme : «  Cette technique d’extraction non conventionnelle de gaz pose une foule de questions au médecin et à l’environnementaliste et il faut trouver des réponses. » Quant au professeur Robert Howarth de l’Université Cornell à Ithaca dans l’Etat de New York, témoignant en juin dernier, devant le sous-comité de la technologie de la Chambre des Représentants, il devait déclarer : « S’agissant de la recherche, Il existe un fossé troublant sur la fracturation hydraulique car le procédé est si nouveau ;  en outre,  la moitié de tous les forages ont été réalisé au cours des trois dernières années. Ce qui signifie que les études relatives à son impact ont été réalisées au cours des quatorze derniers mois. » et l’homme de science de pointer les points litigieux méritant une étude approfondie : pollution de l’air par le méthane et l’ozone, contamination des eaux souterraines et de surface, réhabilitation des sites… Les craintes, parmi la population, sont patentes : ainsi l’Etat du Wyoming exige maintenant des entreprises de forage de publier la liste des produits chimiques utilisées lors de la fracturation car  «  les gens ont le droit de connaître les substances répandues dans leur environnement et  auxquelles ils sont exposés ; de plus les médecins dans les services d’urgence doivent être informés pour pouvoir éventuellement traiter les patients. »

La Tunisie a besoin d’emplois, diront certains, et le gaz de schiste pourrait donner du travail à nos concitoyens. Un rapport américain en faveur de l’exploitation du gaz de schiste évoque 15 000 emplois pour 3500 puits, soit moins de cinq personnes par puits. Mais un contre-rapport produit par l’ONG Food and Water Watch affirme que ces chiffres sont surestimés. Un économiste canadien cité par la Coordination des Collectifs du nord de la Loire  contre le gaz de schiste obtient 30 emplois par puits, considérant qu’une équipe de 300 personnes peut forer dix puits en un an. Ce chiffre inclut les chauffeurs de camion, les terrassiers… En fait, au cours de la phase d’exploitation, le process est pratiquement automatisé. D’après les chiffres américains, il faut 28 emplois pour surveiller une centaine de puits. On voit ainsi que l’employabilité du gaz de schiste ne peut faire rêver !

Mais, le gaz de schiste peut-il diminuer notre facture carburant ? Hélas, non – du moins s’agissant de l’Europe – conclut une étude réalisée en décembre 2010 par l’Oxford Institute of Energy Studies de Grande Bretagne. Il est possible que le gaz algérien demeure plus attractif pour nous.

Dernier reproche (encore un !) : D’après Fatih Birol, de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), le boom du gaz de schiste aux Etats Unis a entraîné une baisse de 50% des investissements dans les énergies renouvelables (éolien, solaire). Il tend à perpétuer l’énergie fossile carbonée et donc les rejets de gaz à effet de serre. Le réchauffement climatique devrait donc continuer avec des conséquences dramatiques pour l’Humanité. Il est cependant vrai que le gaz de schiste, à kilowatts-heures égaux, produit moins de gaz carbonique que le charbon et le pétrole. En outre, c’est la plus souple des énergies : une turbine à gaz peut prendre le relais d’un champ d’éoliennes en quelques minutes.

Enfin, on ne peut passer sous silence la question de l’après production, lorsque les milliers de puits seront épuisés, à l’abandon et que le gaz ou le pétrole libérés continueront leur ascension vers la surface dans des formations géologiques chamboulées et fracassées.

Notre pays, face à ces aspects  de la fracturation hydraulique, doit prendre des décisions qui engagent l’avenir et les générations futures. Rappelons que le gaz est une richesse que nous n’avons pas produite et que la nature a mis des millions d’années à créer. Elle  n’est pas éternelle.

Maintenant que la page du pouvoir personnel et des oukases dictatoriaux est tournée, il nous faut une vision d’avenir et de bonne gouvernance de nos ressources, de toutes nos ressources. A cet égard, seule la transparence est de mise. Une conférence nationale, ouverte aux associations, aux représentants des régions concernées et à des experts n’ayant pas partie liée avec les pétroliers devrait être convoquée et décider du devenir de cette technique dans notre pays… où la question de l’eau se pose avec une particulière acuité. Trésors et eldorado n’existent,  hélas,  que dans les contes ! « 

 

Flash-mob orageuse à Padoue

GANGSTER

« Nous étions une trentaine de jeunes français vendredi soir à partir de Paris pour nous rendre au forum européen des jeunes pour l’eau, à Padoue en Italie. Ce forum, auquel participent des jeunes venus de Belgique, Espagne, Italie, France et Slovénie, est co-organisé par l’institut Européen de recherche sur la politique de l’eau (IERPE), Enginyeria Sense Fronteres (ESF), le Centro di Volontario Internazionale (CeVI), la Coordination EAU-ÎLE-de-France et Voluntariat SCI Slovenia. D’horizons différents, étudiant-e-s, jeunes salarié-e-s, militant-e-s associatifs ou politique, nous sommes tous animés par un même combat, celui du droit à l’eau, à l’heure où l’accès à l’eau coûte de plus en plus cher et pèse de plus en plus sur le porte-monnaie de chaque famille. »>>>lire le récit complet du forum jeunes ICI

FLASH

Le récit de Marie, jeune participante francilienne.

Le soir, nous allons au centre-ville pour organiser une flashmob promouvant la signature de l’Initiative Citoyenne Européenne

GANGCOURSEA peine sortis de l’hôtel pour nous diriger vers le Prato della Valle, un éclair fend l’horizon. On arrive avec notre crayon géant, nos masques bleus, et tous les étendards des convoiteurs d’eau, prêts à en découdre avec les passants padouans qui, nous a-t-on dit, sont réputés pour leur manque d’enthousiasme pour les événements publics.

cocaloca

Mais la pluie tombe au moment où on met les pieds sur la place, et on se presse sous les arcades qui en font le tour. Après une demi-heure de pluie continue, on renonce à se faire mouiller et on change le plan de bataille en l’adaptant à l’exiguïté des arcades. Julie, qui coordonne l’action donne le ton, mégaphone en main : « allez, les gouttes d’eau, à ma droite et les convoiteurs à ma gauche, tous en place ! ».

 

 

 

voeliaUne fois bien positionnés, les gouttes d’eau masquées de bleu s’égayent sous le son d’une percussion, libres comme l’eau. Les coups brefs du percussionniste annoncent alors l’attaque des convoiteurs d’eau, parés de noms et de logos étrangement familiers, Coca-Loca, San Pellegrini, Zues, Pay-Eau-Lia et leurs complices voleurs d’eau se pressent pour être les premiers à attraper ces précieuses gouttes.

Soudain, une fille-crayon et un chevalier tenant un crayon géant arrivent à la défense des gouttes et terrassent vaillamment ces dragons qui croyaient pouvoir transformer l’eau en or.

defendAlors les voix s’élèvent dans toutes les langues pour dire comment l’eau peut être libérée (mais surtout pas libéralisée) en Europe : « je signe l’ICE ».  Les slogans pleuvent alors presque autant que la pluie, persévérante face à notre enthousiasme : « l’eau source de vie, pas de profit », « Water is a human right »…

La bonne humeur est bien installée, et on repart pour un tour, plus loin sous les arcanes. Un arc en ciel qui traverse la place couronne alors cette belle journée, et la pluie s’arrête quand nous quittons la place comme pour nous remercier.

GANGFOULE

Nous partons alors vers une immense pizzeria nommée Oktoberfest, où nous sont présentées des pizzas par dizaines jusqu’à plus faim sur une table centrale. Les boissons embouteillées et cannettes de sodas dont nous ne citerons pas le nom nous ont rappelé que le changement commence souvent par nous-mêmes et nos choix de comportements quotidiens. Mais réhydratés principalement par la bière et le vin, la soirée s’est conclue par un constat : sans eau, pas de bière (et « accessoirement », pas de vie non plus).

>>>lire le récit complet du forum jeunes ICI

Nouvelle vague pour l’eau bien commun

Succès du Forum européen des jeunes pour l’eau

« La rencontre pendant quatre jours de plus de quatre vingt jeunes, de cinq pays principalement, pour agir ensemble sur les politiques européennes concernant l’eau est forte de sens. Tout d’abord, il faut remarquer la base commune qui les réunit: ils sont favorables au droit humain à l’eau, ils considèrent l’eau comme un bien commun, ils sont jeunes et européens, et ils veulent construire une action dans la durée, ensemble.

Bien entendu, il y a entre eux de nombreuses différences d’opinions, de formations ou d’expériences. Par exemple, certains ont une approche environnementale. D’autres ont une approche plus centrée sur les droits humains, le social ou la démocratie. Mais il ne s’agit pas de se mettre d’accord ou de se convaincre qu’une approche est bonne et l’autre non; il s’agit plutôt de construire une convergence d’actions et de propositions dans le dialogue entre les uns et les autres.

Et déjà, cette base commune -qui a été actée dans un document- est formidable! Mesurons le chemin parcouru qui fait que ces idées sont aujourd’hui partagées par une grande partie de la population, ce qui n’était pas le cas, il y a quelques années. En cela, et à une échelle plus modeste bien sûr, ce forum se situe dans la droite ligne du référendum italien en 2011 ou du Forum alternatif mondial de l’eau (FAME) à Marseille en 2012. C’est une autre manifestation de l’émergence  qui semble durable, d’un mouvement de l’eau, portant ces enjeux, dans une grande diversité de personnes, d’organisations et d’actions.

D’ailleurs le forum de Padoue, après l’atelier « eau, jeunes, citoyenneté », organisé à Nanterre en décembre 2011 et le forum des jeunes dans le cadre du FAME,  a posé un nouveau jalon dans la construction d’un mouvement des jeunes pour l’eau bien commun. Les suites immédiates seront d’abord de rester en contact les uns avec les autres, de se retrouver pendant l’été à l’occasion d’une nouvelle manifestation prévue par la Cordination EAU Île-de-France du 4 au 7 juillet en région parisienne, où il s’agira d’enraciner ce mouvement dans notre territoire, puis à l’occasion du festiforum Europie organisé par le réseau EYES à Toulouse du 23 au 25 août. Enfin il s’agira de se saisir de l’Initiative citoyenne europénne « l’eau est un droit humain », au moment (septembre-ocotobre) où la Commission européenne publiera son « Blueprint »; une façon donc d’intervenir directement dans l’agenda officiel et de faire entendre la voix des jeunes au sein des institutions européennes.

On ressort de ce forum à Padoue avec un profond sentiment d’encouragement pour tous les militants de l’eau dans leur diversité et pour toutes leurs luttes! »

Ouverture du Forum européen des jeunes pour l’eau à Padoue. Premier jour: le témoignage de trois jeunes participants, Alexis, Boris et Louis

« Nous étions une trentaine de jeunes français vendredi soir à partir de Paris pour nous rendre au forum européen des jeunes pour l’eau, à Padoue en Italie. Ce forum, auquel participent des jeunes venus de Belgique, Espagne, Italie, France et Slovénie, est co-organisé par l’institut Européen de recherche sur la politique de l’eau (IERPE), Enginyeria Sense Fronteres (ESF), le Centro di Volontario Internazionale (CeVI), la Coordination EAU-ÎLE-de-France et Voluntariat SCI Slovenia. D’horizons différents, étudiant-e-s, jeunes salarié-e-s, militant-e-s associatifs ou politique, nous sommes tous animés par un même combat, celui du droit à l’eau, à l’heure où l’accès à l’eau coûte de plus en plus cher et pèse de plus en plus sur le porte-monnaie de chaque famille.

Après un long voyage marqué par une longue nuit dans le bus, du fait d’un mouvement de grève en Italie, nous sommes bien arrivés à destination pour la première journée de travail.

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Nous sommes arrivés à la Casa a colori, un cadre convivial où nous logerons durant ces quatre jours. Le forum s’est ouvert sur une introduction par Anna Brusarosco du CeVI. Elle nous a présenté le déroulé du forum, nous rappelant les objectifs qui ont motivé sa mise en oeuvre : sensibilisation des jeunes européen-ne-s aux questions de l’eau et réflexion autour de la mise en place d’un mouvement de jeunes au niveau européen en faveur du droit à l’eau. Donnant ensuite la parole aux cinq délégations, ces dernières purent expliquer les différents ateliers qu’elles avaient mis en place en amont du forum.

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Puis, répartis dans cinq groupes, nous avons pu faire plus amplement connaissance avec les camarades des autres délégations avec qui nous serons amenés dans les jours à venir à travailler sur des sujets aussi divers que la reconnaissance du droit à l’eau, la politique issue de la directive cadre européenne (DCE), le mouvement de privatisation de l’eau en Europe, et les alternatives à cela. Au sortir de plus d’une heure d’échanges, nous nous sommes retrouvés autour d’un bon plat de pâtes. Puis dans la soirée, la centaine de participants s’est mise au travail afin de préparer les actions de mobilisation du lendemain. Car nous avons conscience que le réseau européen que nous tâchons de construire a vocation à provoquer l’émulation auprès des usagers afin de faire comprendre la mesure de tous les autres enjeux économiques, écologiques et sociaux que recouvre l’eau. »

Forum Européen des Jeunes pour l’Eau, jour 2. Approfondissement des thématiques auprès des experts.Témoignages de quatre jeunes participants : Louis, Alexis, Boris.

GANGSTER« En ce deuxième jour de Forum, un programme bien chargé nous attendait. À commencer par un moment fort du séjour : meeting ouvert au public, autour des orientations politiques de l’Europe ainsi que sur la participation et la sauvegarde du bien commun que constitue l’eau. Plusieurs intervenants de qualité étaient présents.

Marco Iob, chargé des campagnes sur l’eau au CeVI, a commencé par présenter le résultat du référendum ayant eu lieu en Italie en 2011. Pour lui, la logique de privatisation va à l’encontre de la démocratie. En effet, la privatisation provoque la technocratisation qui exclut les citoyens des organes de décision. Voilà pourquoi la possibilité d’organiser des Pétitions et des Initiatives Citoyennes Européennes (ICE) doit nous permettre de reprendre le pouvoir sur la chose publique.

Christian Legros, directeur de Belgaqua et administrateur de l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau (IERPE), est venu nous présenter l’historique des politiques européenne de l’eau. Après en avoir fait la genèse, il nous a présenté la Directive Cadre Européenne du 23 octobre 2000 (Directive 2000/60/EC), publiée le 22 décembre 2000. Cette directive marque un tournant dans l’intérêt porté par la commission européenne à  la question de l’eau. Même si elle est loin d’être suffisante, elle marque tout simplement un premier pas fait dans l’idée de préservation des ressources hydriques en Europe. Christian Legros nous rappelle qu’en 2012, seuls 43% des masses d’eau sont en « Bon État » ( » good status « ). Il est prévu d’atteindre le taux de 53% en 2015 avec une prévisions d’un « Bon État » de toutes les masses d’eau d’ici 2027.

Le 14 novembre 2012, la commission européenne rendait public le Plan d’action pour la sauvegarde des ressources hydriques en Europe, ou « Water Blueprint », désormais document politique le plus important de l’Union Européenne en matière de politique de l’eau après la DCE de 2000. Il reprend les principes inspirateur, les normes et les moyens d’action proposés par la DCE. Un document conçu comme instrument clé pour jeter la base programmatique des choix de l’UE en ce qui concerne les enjeux de l’eau jusqu’en 2030.

Christian Legros conclut cependant en formulant quelques critiques : en confirmant le principe de pollueur-payeur dans le Blueprint, l’eau est encore trop considérée comme une ressource et non comme un Droit Humain fondamental. M. Legros dénonce ainsi la « croyance religieuse dans le marché », les pollueurs n’étant pas limités autrement que par la contrainte économique. Ce faisant, ils évacuent la possibilité de mener d’autres politiques plus contraignantes et efficaces pour lutter contre la pollution de l’eau.

Adriana Marquisio, uruguayenne, membre de la Plataforma de Acuerdos Públicos Comunitarios (PAPC) est venue nous expliquer le rôle de cette coordination entre personnes publiques et citoyens mais aussi entre personnes publiques elles-mêmes favorisant ainsi le développement de réseaux publics internationaux. L’objet de la PAPC est de promouvoir la reconnaissance du droit à l’eau ainsi que la gestion publique de l’eau incluant l’implication communautaire.

Gabriella Zanzanaini, représentante de Food and Water Watch en Europe, nous a exposé les liens purement économiques qui existent entre les Etats européens en mettant en exergue le manque de clarté et de solidarité à l’échelle européenne alors que la crise et l’austérité nous frappent tous.

Enfin, Camila Olivera a présenté l’historique et les détails de la « Guerre de l’eau » à Cochabamba (Bolivie).

Dans l’après-midi, les groupes de travail thématiques se réunissaient à nouveau. Nous avons pu à cette occasion avoir de très enrichissantes discussions avec des experts. Puis nous nous sommes attelés à préparer une liste de questions, avis ou suggestions à proposer aux décideurs le lendemain.  »

Jour 3. Le Forum européen des jeunes pour l’eau se poursuit dans une ambiance studieuses et décontractée à Padoue. Le carnet de Romain, un jeune participant francilien.

« 9H30-10H30 : Chaque groupe présente les travaux qui ont été réalisés la veille. Nous y retrouvons ici, les grands thèmes et les grandes questions qui ont émergé lors de ces travaux :

Quelques exemples :

  • L’eau en tant que bien commun approuvé lors du référendum en Italie,
  • Quelle suite a été donnée à ce référendum?,
  • Les problèmes de transparence vus dans les institutions privées et publiques,
  • Les conflits d’intérêts,
  • Quelles sont les effets du « Blueprint » ? (le document de travail de la commission européenne sur la politique de l’eau)
  • Quelles sont les processus de formation et d’éducation sur le droit à l’eau ?
  • La privatisation et ses effets négatifs ;
  • L’action de certaines communes menées au CANADA à travers le label « blue community »
  • Critique des nouveaux partenariats publics-privés,
  • Du local au global,
  • Comment communiquer, mobiliser et influencer ?
  • (…)

De 10H30 à 12H00 : Nous faisons la rencontre de

  • « Serena Pelegrino » (membre du parlement Italien – élu sur  la Région de Venise – du parti Ecologie et Liberté)
  • « Walter Bonner » : coordinateur des mouvements sur l’eau sur la Région de Venise. Il est aussi adjoint aux biens communs dans sa ville.

Notre rencontre avec « Serena Pelegrino » :

Ici, la discussion se concentre principalement sur la politique italienne :

  • un premier point est fait sur le mouvement 5 étoiles,
  • L’agenda 21 qui peut être un très bon outil de communication si celui-ci est appliqué
  • La démocratie directe, représentative et consultative,
  • La politique doit être réserver à des experts ou non ?
  • Retour sur le cas de Cochabamba (autogestion qui fonctionne plus ou moins bien)
  • Référendum Italie : le peuple à voté mais aujourd’hui, qu’en est-il ?

13H-14H : petit repas entre ami(e)s …

De 14h à 17H : Les groupes se retrouvent pour faire des considération, élaborer des demandes, et réaliser des propositions déclinées sur trois grandes échelles : locale / nationale / Européenne

De 17H à 19H : Une fois ce travail réalisé, nous nous réunissons tous en assemblée plénière où chaque groupe expose son travail ( cf les documents réalisés).

Des discussions se mettent en place et un premier débat qui se concentre principalement sur l’eau en tant que bien culturel ou naturel s’installe. Également, quelques questions commencent à apparaître sur la suite qui sera donnée à ce forum des jeunes européens sur l’eau.

Pendant la soirée, des groupes de jeunes s’organisent. Pendant qu’un groupe constitue un écrit final (qui ressemble à une grande charte-déclaration) représentant le travail final accompli lors de cet atelier, un autre groupe se mets en place et réalise une évaluation des trois jours passés et un dernier prépare une soirée pour clôturer ce forum sur une note festive ! »

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Val-de-Marne : nouveau combat !

En Val-de-Marne, la gestion de l’eau potable de la communauté d’agglomération Seine Amont (Choisy le Roi, Ivry sur Seine, Vitry sur Seine) est confiée à la société Véolia qui réalise dans l’opacité des profits exorbitants. La création de la communauté d’agglomération Seine Amont donne l’opportunité de changer de politique.

L’eau est un bien public. Elle ne doit pas être soumise aux grands groupes financiers; elle doit être accessible à chacun selon une tarification sociale et une gestion qui préserve l’environnement et la qualité de notre alimentation.

 

APPEL DU COLLECTIF EAU Choisy Ivry Vitry :
Nous, citoyen-nEs des 3 communes, demandons à nos élu-Es d’en finir avec Véolia et de confier la gestion de l’eau à une Régie Publique. Dans ce but, nous demandons que nos trois communes fassent partie du panel de l’étude indépendante financée par le Conseil Régional pour clarifier les conditions techniques, juridiques et financières à mettre en oeuvre pour une gestion publique et transparente de l’eau. Nous demandons donc que nos trois conseils municipaux en débattent et ouvrent une discussion avec les habitant-Es sur le passage en gestion publique de l’au. »

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Pour parler de l’organisation de l’eau potable en régie publique à Choisy, Ivry et Vitry, nous vous invitons à la réunion publique organisée par le collectif,
mardi 14 mai 2013 à 19h30,
salle Le Royal à Choisy-le-Roi

Avec:
Jean-Luc TOULY – Conseiller régional, membre du Comité de bassin Seine-normandie, responsable eau France Libertés
Bernard MAURIN – Vice-président de la Régie des eaux des Lacs de l’Essone
Jacques PERREUX – Conseiller régional
Bertrand POTTIER – Conseiller communautaire
et des représentants des communes de Choisy, Ivry et Vitry.

Un extrait du film « Comment les multinationales transforment l’eau en argent » sera diffusé et la rencontre sera suivie d’un pot convivial.

Par ailleurs, le collectif invite les citoyens à signer une pétition afin que « les trois communes fassent partie du panel de l’étude indépendante financée par le Conseil Régional pour clarifier les conditions techniques, juridiques et financières à mettre en oeuvre pour une gestion publique et transparente de l’eau », et demandant que les conseils municipaux de nos trois communes « en débattent et ouvrent une discussion avec les habitant-Es sur le passage en gestion publique de l’eau. »

Cette initiative unitaire est soutenue par : des citoyens, ATTAC, Confédération Nationale du Travail ETPICS 94, collectif choisyen de défense des droits sociaux et biens publics, Europe Ecologie – Les Verts, Gauche Anticapitaliste, Ligue des Droits de l’Homme, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti de Gauche.