Dans une tribune publiée par Le Monde, Fadel Ndaw, ingénieur en eau et assainissement à la Banque mondiale, montre que, face au Covid-19 et à d’autres pandémies, la disponibilité en eau potable à proximité des habitations est un impératif. En effet, entre 70 et 80 % des maladies sur le continent sont dues à la mauvaise qualité de l’eau et à l’absence d’installations d’assainissement adéquates. Au-delà de ces constats largement partagés, il faut ouvrir le débat sur les solutions.
La consigne est claire. Se laver les mains est le principal moyen de prévenir l’infection au Covid-19. Mais pour 2,2 milliards de personnes, ce conseil ne peut être respecté dans la pratique : comment pouvez-vous vous laver les mains si vous n’avez pas d’eau potable ?
Un appel est à signer sur change.org dans le cadre des campagnes de End of Water Poverty
La situation est dramatique dans deux campements à Sarcelles, avenue de la division Leclerc et route des Refuzniks. Des
référés liberté pour obtenir de l’eau, des sanitaires et des poubelles ont été effectués, indique Franck Capmarty, vice-président de la LDH du Val d’Oise et bénévole du Secours Populaire. Une décision positive a été obtenue pour le campement route des Refuzniks mais la situation sur le terrain ne s’est guère améliorée.
Selon les résultats des derniers prélèvements effectués par Eau de Paris, l’organisme en charge des réseaux d’assainissement et que France Bleu Paris s’est procuré, il n’y a plus aucune trace détectable de Covid-19 dans l’eau non-potable de la capitale. Par Laura Lavenne, France Bleu Paris, France Bleu;
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…