La lettre de l’Observatoire des multinationales (dont nous publions un extrait) s’interroge sur la provenance de la fortune des milliardaires et des grandes multinationales. On se souvient que Philippe Rio, maire de Grigny et président de la régie publique de l’eau de Grand Paris Sud, alertait dans l’article Quand Suez joue au bonneteau sur le gonflement artificiel des tarifs de vente de l’eau en gros par la multinationale. Alors ceci explique-t-il cela? Et où va cette fortune ? Suez vient de changer de mains, s’éloignant encore davantage des collectivités …si c’est possible!
Après la révélation de la présence massive de particules de plastiques dans l’eau des bouteilles (lire ici), est mise à jour une vaste tromperie qui touche au moins 30% des marques vendues en France. Les pollutions ne permettent plus que ces eaux soient commercialisées sans traitement, elles ne peuvent donc plus prétendre au label eau minérale naturelle ou eau de source. Une réalité cachée depuis des années par les pouvoirs publics sensés protéger les consommateurs. L’association de consommateurs Foodwatch et plusieurs parlementaires montent au créneau.
Des élus néerlandais ont très officiellement alerté la préfecture de l’Oise de leur expérience de l’entreprise Chemours et des risques de pollution de l’environnement encourus avec l’extension de l’usine de Villers Saint Paul. Mais pour la préfecture, ce n’est pas une alerte, ni une mise en garde! Leur a-t-elle seulement répondu? En tout cas, elle n’a toujours pas répondu aux demandes d’informations et de rendez-vous formulées par Me Louise Tschanz, avocate de la Coordination EAU Île-de-France, de la Fondation Danielle Mitterrand, du MNLE et de FNE IDF… Lien ci-dessous vers les articles de Julie Pietri de Radio France.
Pendant le débat public, l’OIBP (osmose inverse basse pression) avait été bannie du vocabulaire du SEDIF qui préférait brouiller les pistes avec « la filtration membranaire haute performance« . Elle est revenue en force au comité syndical du 25 janvier qui a, sans surprise, choisi Veolia pour continuer à gérer les installations du SEDIF. L’OIBP est le principal enjeu du prochain contrat.
Depuis le 1er janvier 2024, neuf communes de l’Est parisien ont divorcé d’avec le Sedif et Veolia pour assurer en régie publique et directe les services de l’eau à leurs habitant·es. Premiers effets : des tarifs en forte baisse. Un article éclairant et engageant de Patrick Piro
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…