A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau le 22 mars est paru un nouveau numéro de la revue Passerelle, intitulé « Eau Bien commun. Climat, territoires, démocratie » auquel la Coordination Eau Île-de-France a fortement contribué.
Cet ouvrage fait le point sur les grands enjeux de l’eau et suit trois fils conducteurs: la redécouverte et la prise en compte des interaction étroites entre eau, terre et climat; la revendication du droit à l’eau ; et la réinvention d’une gestion de l’eau comme bien commun, à la fois local et global. Il sera disponible lors de la première soirée de l’Université populaire de l’eau bien commun à Paris le 27 mars et vous pouvez aussi le télécharger ci-dessous.
Une étude de l’Inra sur l’agriculture urbaine montre que cultiver des légumes sur les toits peut permettre de produire des quantités égales au jardin potager, tout en retenant l’eau de pluie et en réduisant les déchets. L’expérience a été menée pendant deux ans sur les toits d’AgroParisTech à Paris.
C’est ce qui ressort de la synthèse annuelle publiée par l’Agence régionale de santé pour 2016. Un document analysé par l’association Romainville Sud sur son blog. Pour l’ARS, l’eau distribuée par le SEDIF, même si elle reste consommable, n’est pas de bonne qualité, contrairement à celle distribuée par Eau de Paris. En cause, la pollution par les pesticides. On voit ici la limite de l’approche par des traitements industriels, sophistiqués et coûteux, privilégiée par le SEDIF. C’est en amont qu’il faut agir en préservant la qualité de l’eau brute, dans l’environnement. L’utilisation d’eau souterraine et le développement de l’agriculture biologique autour des champs de captage y participe fortement pour Eau de Paris. Jusqu’à quand le SEDIF va-t-il s’acharner à produire de l’eau potable à partir d’eaux brutes très dégradées? Ce n’est plus tenable et cela commence à se voir! Continuer la lecture de SEDIF: la qualité de l’eau laisse à désirer→
Tous les scénarios convergent. D’ici 2050, le débit de la Seine aura diminué de 30%, tandis que les nappes phréatiques devraient voir leur niveau baisser de 16%. Ressource la plus affectée par le changement climatique, l’eau est aussi un facteur essentiel de la préservation du climat. Et l’enjeu est immense pour l’humanité : alors que la détérioration des cycles locaux de l’eau contribue à l’augmentation des températures, chaque année, sur les 3% que constitue l’eau douce sur l’ensemble de l’eau présente sur notre planète, 760 km3 s’échappent dans l’océan, amenuisant d’autant plus la ressource.
Il faudra plus que des bonnes intentions et des objectifs généraux pour répondre à la crise climatique qui se manifeste avec une acuité particulière dans le domaine de l’eau. Les déclarations des ministres de l’agriculture et de l’écologie font irrésistiblement penser à un remake de la COP21 : des objectifs formidables, mais pas d’engagements concrets à la hauteur des défis et une mise en œuvre floue. Infos, commentaires et réactions du mouvement associatif.
L’eau dans mon quartier, action de sensibilisation à Paris
30 « cobayes » ont confié leurs urines à Générations Futures afin d’y rechercher le fameux glyphosate, molécule active déclarée des herbicides de type RoundUp ®. Résultats ? 100% des échantillons contiennent des résidus de cet herbicide classé cancérigène probable par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…