C’est la première « méga-bassine » d’Île-de-France. Une immense retenue d’eau réalisée illégalement par un agriculteur à Banthelu dans le Val-d’Oise. Samedi 28 janvier, les associations et les habitants se mobilisent contre cette installation et réclament l’ouverture d’une concertation sur la gestion de l’eau. Par Aude Blacher pour France 3 Paris IDF.
Bassines Non Merci, Les Soulèvements de la Terre, la Confédération paysanne et nombreuses organisations et collectifs appellent à une mobilisation internationale pour la défense de l’eau les 25 et 26 mars en Poitou.
Fin septembre, l’eau potable de plusieurs millions de Français contaminée par l’ESA-métolachlore, un résidu d’herbicide, est… redevenue conforme. Un « tour de passe-passe » de l’État, dénonce Générations Futures. Par Fabienne Loiseau et Clarisse Albertini (photographies) dans Reporterre.
Alors que la manifestation contre les mégabassines a atteint ses objectifs malgré son interdiction et l’arsenal répressif déployé par le gouvernement, retour sur le fond du problème avec cette tribune de plusieurs confédérations paysannes, publiée dans Reporterre le 28 octobre. La lutte contre les mégabassines, une lutte contre les agriculteurs ? Surtout pas, assurent des paysans dans cette tribune. Ils appellent à transformer les pratiques agricoles pour préserver la nature et non l’exploiter.
Dans les débuts des agences de l’eau, dans les années 1960, la redevance a été conçue comme incitative: elle devait favoriser l’investissement le moins coûteux. L’actualité récente démontre que les aspects ambitieux de la politique de l’eau des années 1960 ont été abandonnés. Focus sur les idées d’Yves Martin, précurseur d’une génération de polytechniciens qui ont voulu répondre aux défis environnementaux. Un exemple inspirant pour de jeunes diplomé.e.s de l’école polytechnique remettant en cause l’avenir qui leur est promis?
Cette tribune publiée dans Le Monde et signée notamment par Benoit Biteau, député européen écologiste et agriculteur, pointe les responsabilités du modèle agricole actuel dans la crise de l’eau que connaît notre pays. La cause de la sécheresse n’est pas seulement le changement climatique, global, en tout cas tel qu’on nous le présente, lié exclusivement aux émissions de CO2. Le pas suivant serait de comprendre que ce changement climatique ne tombe pas du ciel, mais est causé justement par les perturbations humaines du cycle de l’eau et par la vapeur d’eau qui est le premier gaz à effet de serre, loin devant le CO2. A cet égard, nous partageons la nécessité d’une réforme en profondeur du système agricole en France et en Europe.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…