Après la révélation de la présence massive de particules de plastiques dans l’eau des bouteilles (lire ici), est mise à jour une vaste tromperie qui touche au moins 30% des marques vendues en France. Les pollutions ne permettent plus que ces eaux soient commercialisées sans traitement, elles ne peuvent donc plus prétendre au label eau minérale naturelle ou eau de source. Une réalité cachée depuis des années par les pouvoirs publics sensés protéger les consommateurs. L’association de consommateurs Foodwatch et plusieurs parlementaires montent au créneau.
La FNCCR, association nationale regroupant plus de 600 collectivités en charge des services publics locaux de l’eau potable et de l’assainissement, demande au Gouvernement de soutenir activement le monde agricole dans sa transition et son adaptation au changement climatique, sans toutefois renoncer aux enjeux cruciaux de protection des zones de captage de l’eau potable. Voir aussi la déclaration de Dan Lert, président d’Eau de Paris et le dispositif mis en place par Eau de Paris pour accompagner les agriculteur.rice.s.
Des élus néerlandais ont très officiellement alerté la préfecture de l’Oise de leur expérience de l’entreprise Chemours et des risques de pollution de l’environnement encourus avec l’extension de l’usine de Villers Saint Paul. Mais pour la préfecture, ce n’est pas une alerte, ni une mise en garde! Leur a-t-elle seulement répondu? En tout cas, elle n’a toujours pas répondu aux demandes d’informations et de rendez-vous formulées par Me Louise Tschanz, avocate de la Coordination EAU Île-de-France, de la Fondation Danielle Mitterrand, du MNLE et de FNE IDF… Lien ci-dessous vers les articles de Julie Pietri de Radio France.
En utilisant une technique novatrice, des scientifiques ont comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de plastique détectables par litre d’eau, après avoir testé le produit de trois marques populaires. Ce qui soulève des questions sur les conséquences pour la santé.
Le processus d’attribution à un opérateur privé du plus grand marché européen de distribution d’eau, évalué à 4,3 milliards d’euros sur une durée de 12 ans, tourne au chemin de croix pour le Syndicat des Eaux d’Île-de-France, présidé depuis 1983 par André Santini, ancien ministre et maire d’Issy-les-Moulineaux (92). Veolia en est concessionnaire sans discontinuer depuis 1923. Par Marc Laimé, dans Carnets d’eau, blog du « Diplo ».
La fronde s’amplifie autour du projet de filtration de l’eau potable souhaité par le Syndicat des eaux d’Île-de-France. Ses opposants se tournent vers le préfet pour en obtenir la suspension. Par Marion Deye.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…