Le 16 juillet au village de l’eau à Melle, lors d’une table ronde consacrée aux politiques publiques et luttes sur l’eau dans le bassin méditerranéen, la situation de l’oasis de Figuig (Maroc) en lutte contre la privatisation de l’eau, a été présentée par Majda HAMMOU, originaire de l’oasis – première partie à lire ci-dessous. Mehdi LAHLOU, président d’honneur de l’Association pour le contrat mondial de l’eau au Maroc, membre de la Fédération mondiale des travailleurs scientifiques en charge des partenariats ONG-UNESCO, empêché de venir par une panne informatique mondiale, a envoyé un message (à écouter ci-dessous) qui replace la lutte de Figuig dans le contexte plus large de la privatisation de l’eau rurale au Maroc et dans d’autres pays africains.
Bien que les eaux usées soient désormais principalement traitées dans les stations d’épuration, ces systèmes ne sont souvent pas conçus pour éliminer efficacement les pathogènes fécaux. Par Paul Minier, Docteur en sciences et techniques de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC); Bruno Tassin, Directeur de recherche, sciences de l’environnement, École des Ponts ParisTech (ENPC) et Fabien Esculier, Chercheur, coordonnateur du programme de recherche-action OCAPI au LEESU, École des Ponts ParisTech (ENPC). Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.
Exemples prototypiques de solution basée sur la nature, les systèmes traditionnels de rétention d’eau que sont les johads ne datent pas d’hier, au contraire. Mis en œuvre en Inde depuis 1500 avant J.-C., les johads ont longtemps permis de maintenir le cycle de l’eau dans certaines régions arides du pays. Un fonctionnement qui a fait ses preuves, mais qui a été délaissé par l’empire britannique lors de la colonisation du pays. Par Cécile Massin dans La Relève et La Peste.
La mobilisation contre les mégabassines du 16 au 21 juillet a connu un retentissant succès. Le village de l’eau et les deux manifestations ont réuni des dizaines de milliers de participant.e.s. La volonté de désescalade des organisateur.rice.s a laissé peu de place au déploiement des brutalités policières. La question du partage de l’eau et celle de la préservation de son cycle sont plus que jamais posées. La Coordination EAU Île-de-France a participé à toute cette semaine avec les associations de la Coordination Eau Bien commun France et de nombreux partenaires et ami.e.s de France et du monde entier.
Un nouveau rapport d’Oxfam révèle comment Israël a délibérément utilisé l’eau comme arme contre les Palestinien·nes de Gaza, au mépris de la vie humaine et du droit international.
Des chercheur.se.s de l’université de Californie à Riverside (UCR, États-Unis) ont découvert des bactéries capables de briser les liaisons carbone-fluor à l’origine de la solidité des « polluants éternels ». Des applications sont particulièrement attendues par les producteurs d’eau aux Etats-Unis au moment où la réglementation concernant les PFAS dans l’eau potable va être durcie. Selon le communiqué des scientifiques, il s’agit d’un pas de plus vers des traitements à faible coût des sources d’eau potable contaminées. Une démarche à l’opposé de celle du Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF) et de Veolia avec l’osmose inverse basse pression (OIBP), une technologie hors de prix et polluante. Voir les articles de Futura Sciences, le communiqué des chercheur.se.s et l’article de la revue scientifique SciencesAdvances.
Yujie Men (UCR/Stan Lim), co-autrice de la découverte et professeure associée au Bourns College of Engineering de l’UCR, au département de génie chimique et environnemental.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…