A mesurer la sobriété du déplacement pour annoncer le « Plan eau » , il était loisible de se douter que celui ne serait pas caractérisé par une réelle sobriété dans le domaine de l’eau ! Un ensemble de mesures que le public découvre avec intérêt, mais le sujet est le plus souvent méconnu. Soyons lucide.
Une analyse serrée de Bernard Drobenko, Professeur Emérite des Universités – Droit Public, Université du Littoral Côte d’Opale, est l’auteur de plusieurs ouvrages et nombreux articles dans le domaine du droit de l’eau.
Les analyses critiques de Philippe Rio, maire PCF de Grigny, et Vice-président de Grand Paris Sud, de Gabriel Amard, député LFI-Nupes du Rhône, et Élodie Vieille Blanchard, présidente de l’Association végétarienne de France, de Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles EELV, et Lisa Belluco, députée EELV-Nupes de la Vienne.
Le président de la république a présenté son « plan eau ». Rien de bien nouveau dans les mesures, parfois en retrait des Assises de l’eau de 2019, comme le note FNE. Au-delà des bonnes intentions, comme la sobriété, il y a beaucoup de flou sur leur concrétisation et de grands oublis : pas de sobriété en vue pour l’agriculture ou pour le nucléaire, par exemple. L’eau est devenue depuis plusieurs mois une préoccupation majeure de l’opinion : E. Macron a voulu montrer qu’il était dans le coup et sans doute aussi faire diversion à l’émotion et aux interrogations soulevées par la répression violente contre la mobilisation écologiste à Sainte Soline.
Article de Reporterre, analyses de France Nature Environnement et de France Eau Publique, entretien express avec JC Oliva dans Combat le média et le plan commun pour l’eau de Bassines, non merci, de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre.
Les organisations de la campagne « S-EAU-S, des engagements, pas des abonnés absents » – la Coalition Eau, le Secours Islamique France et Action contre la Faim –, présentes à New York, saluent le caractère historique de la Conférence des Nations Unies. Elles constatent cependant le décalage entre la crise de l’eau vécue, largement reconnue et médiatisée, et les engagements concrets des États qui ne permettront pas d’y répondre.
La raréfaction de l’eau est aggravée par le réchauffement climatique et les prélèvements massifs. Présent à la conférence de l’ONU sur l’eau, à New York, Philippe Rio, maire de Grigny, plaide pour une gestion publique et durable de l’or bleu. Entretien réalisé par Marion d’Allard.
Du 22 au 24 mars, Philippe Rio, maire de Grigny (Essonne) et vice-président de Grand Paris Sud, participe à la Conférence des Nations Unies sur l’eau, au siège de l’ONU à New York. Par ActuEssonne.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…