Avant de démissionner, Michel Barnier a publié un projet de décret réduisant drastiquement l’obligation de débat public sous l’égide de la CNDP pour les projets industriels. Avec ce décret, le SEDIF n’aurait pas eu à faire un débat public sur son projet d’OIBP. Il serait passé en catimini. Pour la Coordination EAU IDF, il faudrait au contraire assortir le débat public d’obligations de respect de l’expression des citoyens et des associations de la part du porteur de projet.
Lire ci-dessous la Contribution de la LDH à la consultation publique du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires au sujet du projet de décret.
Le rapport d’inspection de la Direction Régionale de l’Environnement du 09/07/2024 chargée d’inspecter le remblayage de la carrière CALCIA à Guitrancourt est accablant. Maurice Martin, président de l’AREP-VS, demande sa publication et le non-renouvellement de l’autorisation d’exploiter le site, qui arrive à échéance le 31 décembre. Voir aussi l’article du Courrier de Mantes.
La cour administrative d’appel de Bordeaux a reconnue illégales quatre mégabassines dont celle de Sainte Soline! C’est la non prise en compte de l’outarde canepetière,, espèce menacée qui motive la décision du tribunal. Par contre, l’impact des projets sur la ressource eau n’a pas été examiné et d’autres bassines sont autorisées. Le combat continue! Communiqué de Bassines non merci 79. Et dans Reporterre: Pourquoi la justice n’écoute pas la science?
Selon la CRIIRAD au moins 9,6 millions de personnes sont concernées en France. Le tritium est le principal produit radioactif rejeté dans l’environnement par l’industrie nucléaire. Dès les années 1990, la CRIIRAD révélait la contamination d’eaux potables autour des sites nucléaires de Marcoule (Gard) et Valduc (Côte d’Or). Lire le communiqué et lien vers l’article de Médiapart.
Dans un rapport que publie la revue professionnelle Contexte, trois corps d’inspection (santé, écologie, agriculture) dressent un constat d’échec de la politique de protection des captages d’eau. Et appellent à prendre rapidement des mesures ambitieuses, et contraignantes – jusqu’à l’interdiction des pesticides dans les zones les plus polluées. Leurs préconisations de financement n’avaient pas trouvé de place dans feu le budget 2025. Extraits de l’article de Florianne Finet et Hugo Thérond dans Contexte et revue de presse.
Eau de Paris et Aqua Publica Europa ont organisé vendredi 29 novembre un colloque sur la protection des captages menacés notamment par les pesticides. L’occasion de partager les bons résultats obtenus en subventionnant les agriculteurs en bio ou limitant l’usage des pesticides à proximité des captages. 77% de pesticides en moins pour un coût trois fois moins important que le traitement de l’eau polluée dans la zone concernée. Lire les articles de France Inter, de Libération et H2O.net
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…