Devant la détermination et la mobilisation citoyenne, Suez et le maire d’Achères remballent, au moins pour un temps, leur projet d’usine dans le quartier Montsouris. La plus grande vigilance s’impose cependant. Au-delà de la localisation contestée, l’utilité même du projet est remise en cause. Compte-rendu de Maurice Martin, président de l’AREP-Val de Seine et article de 78actu.
Le 7 décembre 2020, l’eau entrait à la Bourse de Chicago, marquant la voie d’une financiarisation de cette ressource vitale. Un an après, jour pour jour, un rassemblement s’est tenu place de la Bourse, à Paris (voir ici). Au-delà du symbole, vingt mois plus tard, il semble que ce marché à terme soit un échec, Pour autant, cet échec ne doit pas éclipser la progression de la financiarisation de l’eau sous différentes formes. Un article de Bernard Mounier et de Thierry Uso, publié sur le site web d’Attac.
La Commission nationale du débat public (CNDP) a décidé le 7 septembre d’organiser un débat public sur le projet du SEDIF d’eau osmosée. Une commission particulière de 3 à 10 membres sera constituée pour un débat qui durera environ un an, une fois la commission désignée. Notre réaction et tous les éléments de la décision ci-dessous.
L’entreprise qui a fermé unilatéralement des dizaines de piscines publiques, au motif du renchérissement du coût de l’énergie, suscitant une vive polémique, est une filiale de Suez Eau France, révèle Pascal Grandjeat, de l’association Eau Publique Orge Essonne. Sur le même sujet, liens vers un article de Frustration Magazine et un autre du Monde.
Le futur chantier de construction d’une usine de traitement des pesticides à Achères, inquiète des riverains qui se sont rendus au conseil municipal le 29 juin dernier. Par Michel Seimando dans 78actu.
Suez qui est délégataire depuis le début de l’année des villes d’Achères et de Carrières-sous-Poissy, prévoit d’installer l’osmose inverse basse pression dans cette usine. Le même choix de surenchère technologique que Veolia au SEDIF. L’opacité de ce choix est dénoncée par des habitant.e.s qui ont créé l’association Achères Sources et Nature.
La qualité de l’eau courante en ville est excellente en France. Cela devrait nous pousser à abandonner les eaux en bouteille, fort chères et sources de pollution aux plastiques, estiment Julie Mendret et Alice Schmitt dans cette tribune parue dans The Conversation, puis dans Reporterre.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…