Le dernier numéro de la revue Contre Temps consacre son dossier à l’eau, avec notamment la participation de Jean-Claude Oliva (Coordination Eau IDF), Jean-Pierre Gaillet (Attac Essonne) et Dan Lert (Eau de Paris). Voir une brève présentation et le sommaire du dossier.
Face aux risques engendrés par les pluies extrêmes, aggravées par le changement climatique, la Ville de Paris engage des transformations importantes. Elle a notamment adopté, en mars 2018, le Plan ParisPluie, s’engageant à suivre une politique de gestion alternative des eaux pluviales pour sortir du tout-à-l’égout et faire de l’eau de pluie une ressource précieuse. Explication de ce plan innovant. Par l’Agence parisienne du climat.
Entre l’Afrique du Nord et la péninsule ibérique, le passé califal commun a laissé un croisement régional des cultures, des connaissances, des savoirs et des traditions. Parmi elles, beaucoup s’illustrent dans les modes de vie, le quotidien, ou même la chose publique, dans le contexte d’une période historique charnière. De celle-ci, ils restent des pratiques liées à la gestion de l’eau, anciennes et entrecroisées, qui se trouvent de différentes manières au Maroc. Par le Collectif pour la protection de l’eau de Figuig.
Dans un rapport rendu public le 19 décembre, la Cour des Comptes tire la sonnette d’alarme sur les dérives financières des délégations de gestion des services publics locaux (DSP). au détriment des collectivités. Mais les recommandations de la Cour des comptes ne sont pas à la hauteur de la situation. Elles consistent à rappeler les bases de ce que devrait être un contrat de DSP. Or les intérêts en jeu sont trop puissants pour se contenter d’un catalogue de bonnes intentions. Il faut sanctionner les dérives, tirer les leçons des échecs répétés et en finir avec ce mode de gestion. Lire la présentation de la Cour des comptes et l’article de la Gazette des communes.
Annonce de l’abandon du transfert de la compétence eau potable aux intercommunalités au 1er janvier 2026, report de la hausse du plafond mordant, privant les agences de l’eau des ressources prévues par le plan eau, le gouvernement patauge. Il n’y a toujours pas de politique de l’eau dans notre pays.
Les cours d’eau français, qui n’ont de définition officielle que depuis 2015, sont inégalement protégés d’un département à l’autre, où un même cours d’eau pourra successivement gagner ou perdre ce statut réglementaire. Des disparités qui peuvent affecter la santé des bassins versants. C’est ce que montre une récente étude qui a voulu reconstituer la carte de tous les cours d’eau officiellement reconnus dans notre pays, une démarche unique au monde. Par Mathis Messager, Inrae; Hervé Pella, Inrae et Thibault Datry, Inrae Publié initialement dans The Conversation.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…