AMORCE, association de collectivités et de leurs partenaires, réitère son appel auprès du gouvernement pour donner aux collectivités les moyens d’agir. Suite à la publication de l’étude de l’Anses en avril dernier identifiant la présence de résidus de pesticides dans certains captages d’eau potable, AMORCE a réalisé un état des lieux auprès de son réseau national de collectivités adhérentes, des polluants émergents détectés sur les captages de leurs territoires et des conséquences sur les services d’eau potable.
En attendant le prochain atelier citoyen sur la qualité de l’eau potable, prévu à Saint-Denis, jeudi 29 juin, voici un premier focus sur les PFAS, des polluants dits éternels. Le SEDIF justifie son projet d’OIBP/nanofiltration par un durcissement, pourtant peu probable, de la législation européenne sur l’eau à brève échéance. Malgré un discours général alarmiste, le SEDIF ne donne pas d’informations sur la présence de PFAS dans l’eau produite par l’usine de Méry-sur-Oise, particulièrement impactée par cette pollution. Le SEDIF indique que les PFAS ne sont pas retenus par ses traitements actuels mais, dans ce cas, vu les concentrations relevées dans l’Oise, l’eau produite à Méry-sur-Oise serait très proche du seuil de potabilité. Peut-on encore attendre dix ans sans réagir?
Quels gains attendre du projet du SEDIF, combinant osmose inverse basse pression et nanofiltration, par rapport à la situation actuelle? Tentative de réponse à partir des éléments fournis dans le cadre du débat public sur l’eau potable, en cours jusqu’au 20 juillet.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…