Le retour à la gestion publique ou « remunicipalisation » débute dans les années 2000 puis s’accélère à partir de 2010, date qui marque le début d’une période de renégociation de nombreux contrats de délégation qui arrivent à terme. Extrait (pp167 et suivantes) du rapport de la commission d’enquête parlementaire concernant la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés.
Le rapport de la commission d’enquête parlementaire relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences vient d’être publié, il est disponible en intégralité ici. Nous reviendrons sur plusieurs points de ce document qui présente une somme d’analyses et de propositions sur la gestion de l’eau en France. La présidente de la commission, la députée du Val de Marne, Mathilde Panot, dénonce dans son avant-propos et dans sa contribution « les méthodes d’intimidation pratiquées par M. André Santini« . Extraits. Continuer la lecture de Les méthodes d’intimidation de M. Santini→
Les maires de neuf villes du Grand Orly Seine Bièvre (Arcueil, Cachan, Chevilly-Larue, Fresnes, Gentilly, Ivry-sur-Seine, le Kremlin-Bicêtre, Orly et Vitry-sur-Seine) ont la volonté de consulter la population sur l’avenir du service public de l’eau, ressource indispensable au futur de l’humanité. La question suivante est posée : « êtes-vous favorables à la création d’une régie publique de l’eau sur votre commune » ?
Les principaux ouvrages de production et transport d’eau traitée essentiels au service public de l’eau potable des grandes intercommunalités d’aujourd’hui se sont constitués au fil du temps autour des contrats d’affermage de chaque commune du sud francilien. Ils constituent ce que l’entreprise Suez appelle le « Réseau Interconnecté du Sud Francilien » (RISF). La création d’un nouveau syndicat vise à remplacer le monopôle privé de Suez. Ce modèle va permettre de baisser les tarifs pour les usagers et de répondre aux défis de la transition écologique.
Un communiqué de FrançoisDUROVRAY, Président du Conseil départemental de l’Essonne, Président de l’agglomération Val d’Yerres Val-de-Seine, MichelBISSON, Président de l’agglomération Grand Paris Sud et ÉricBRAIVE, Président de Cœur d’Essonne agglomération.
Ce texte sur les événements climatiques extrêmes est un chapitre du manuel « Restaurer les cycles de l’eau pour préserver le climat« , un ouvrage collectif et participatif rédigé dans le cadre du projet Erasmus + « Groupe d’Engagement pour l’Eau et le Climat » (GEEC) associant la Coordination EAU Île-de-France, la Coordination Eau Bien Commun Auvergne Rhône-Alpes, Ludia A Voda (Peuple et Eau) en Slovaquie et The Flow Partnership, en Angleterre.
Les précipitations extrêmes et les inondations catastrophiques survenues en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas relancent les interrogations sur les effets du changement climatique concernant le cycle de l’eau. La hausse des températures augmente la quantité de vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère. La vapeur d’eau étant le principal gaz à effet de serre, cela renforce en retour le réchauffement climatique. Mais la dégradation généralisée des cycles de l’eau n’est toujours pas perçue comme une cause essentielle du changement climatique. Il y a un hiatus entre le changement climatique perçu comme un phénomène global et les cycles de l’eau caractérisés au niveau local. Ce qu’illustrent à leur corps défendant les articles de Reporterre et Theconversation ci-dessous.
un réseau qui réunit citoyens et associations autour de la ressource en eau en Île-de-France et sur tout le territoire français, sur tous les aspects: social, environnemental, économique, juridique, de la santé, culturel…